vendredi 9 mai 2025

Pourquoi je ne joue pas au basket le dimanche ?


C’est la question qui m’est posée à chaque début de saison, et régulièrement quand il faut compléter l’équipe !
Généralement, je réponds :
« Parce que je vais à l’église »,
sans trop rentrer dans les détails, pour ne pas embêter les personnes.



Une réponse plus profonde

Aujourd’hui, je voudrais développer ma réponse et donner des explications.
Si je ne joue pas au basket le dimanche, que je ne vais pas faire mes courses, ni au restaurant, c’est parce que Dieu a commandé à Moïse :

« Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage.
Mais le septième jour est le jour du repos de l’Éternel, ton Dieu :
tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille,
ni ton serviteur, ni ta servante,
ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes. »

(Exode 20 : 9-10)

En d’autres termes, Dieu nous a donné six jours pour faire « ce que nous voulons »,
mais il a demandé que le septième jour, le dimanche, lui soit consacré.



Le sens du mot "consacré"

Consacré veut dire « rendu saint ».
Dieu nous a donné ce jour pour être proches de lui,
pour prendre le temps d’évaluer notre vie
et nous assurer que les six prochains jours, nous irons dans la bonne direction.

Personnellement, j’ai remarqué que ce jour est essentiel à mon équilibre émotionnel, physique et spirituel.
Me reposer, me recentrer sur Dieu, prendre du recul sur mon travail et mes occupations quotidiennes m’aide à garder une vision éternelle.

Cela me rappelle que mon travail, mes loisirs, mes préoccupations... ne sont que temporaires.



Un signe entre Dieu et moi

Mais j’aime surtout respecter le jour du sabbat pour cette raison :

« Parle aux enfants d'Israël, et dis-leur :
Vous ne manquerez pas d'observer mes sabbats,
car ce sera entre moi et vous,
et parmi vos descendants,
un signe auquel on connaîtra que je suis l'Éternel qui vous sanctifie. »

Un apôtre a posé la question à propos de ce verset :
Quel est le signe que vous voulez envoyer ?

  • À Dieu : je veux lui envoyer le signe que je le reconnais comme Dieu, et que je veux respecter sa parole.

  • Aux gens autour de moi, à mes coéquipiers, à mes enfants : je veux leur montrer que ce qui a la priorité, au-dessus de tout, c’est d’être fidèle au Créateur de l’univers.


L’exception ? Non, merci.

Vient alors la classique question :
« Mais tu ne peux pas faire une exception, juste pour ce match ? »

Là aussi, la réponse est simple.
Thomas S. Monson, dans un discours que je vous conseille très fortement de lire, a dit :

« Il est plus facile de respecter les commandements cent pour cent du temps que quatre-vingt-dix-huit pour cent du temps. »

Cette citation m’a profondément marqué, et je sais par expérience qu’elle est vraie.

Le diable est malin.

Sa technique préférée est de nous mener doucement, avec une corde de lin,
jusqu’à nous lier solidement avec ses fortes cordes.
(2 Néphi 26:22)
L’exception n’est souvent qu’une corde de lin… mais c’est peut-être la plus perfide de toutes.


Mon amour du basket… et ma priorité

J’aime jouer au basket.
J’aime mes coéquipiers.
Mais j’aime par-dessus tout mon Dieu.

C’est lui qui m’a créé.
C’est lui qui m’accorde la santé pour jouer.
C’est lui qui a établi un ordre : six jours pour créer, un pour se reposer.

S’il attend de moi que je mette de côté le septième jour pour le lui consacrer,
alors je le ferai.
Il me semble bien présomptueux de vouloir dire au Dieu de l’univers que moi, je n’ai pas besoin de ce repos !


Un appel aux responsables sportifs

Si ce message parvient aux dirigeants des fédérations de basket, football, rugby, handball — ou de tout autre sport collectif — je vous adresse une invitation sincère :

Envisagez, dans la mesure du possible, d'organiser les rencontres officielles un autre jour que le dimanche.

Ce jour, pour beaucoup, est bien plus qu'une pause sportive.
C’est un moment essentiel de recentrage, de spiritualité, de cohésion familiale.

Je suis persuadé qu’en revalorisant le dimanche comme un véritable jour de repos,
la France pourrait non seulement préserver les liens familiaux,
mais aussi encourager un sport plus équilibré, plus humain.

Merci de considérer cette réflexion avec bienveillance.
Ensemble, nous avons le pouvoir de faire évoluer les habitudes…
et peut-être même de rapprocher des familles.


Le discours de Thomas Monson:
https://www.churchofjesuschrist.org/study/general-conference/2010/10/the-three-rs-of-choice?lang=fra

dimanche 12 janvier 2025

Réponse à un Athée entendu à la radio.

 Cette semaine, j'ai écouté une interview à la radio. Le journaliste demandait à l'interviewé s'il était croyant.

Je ne me souviens plus de sa réponse exacte, mais voici en substance ce qui a été dit :
"Je me considère plutôt comme un athée. Nous savons que la religion a été créée il y a longtemps pour instaurer un équilibre dans la société. Si les gens en ont besoin pour donner un sens à leur vie, je le respecte, mais personnellement, je n'en ai pas besoin."

Sa réponse m'a surpris. Voici deux points sur lesquels je ne suis pas d'accord :


A. La religion aurait été une invention des hommes pour calmer les populations.

En d'autres termes, le bien et le mal seraient des constructions humaines, et la morale ne viendrait pas de Dieu, mais des standards de nos sociétés. Cela me semble peu probable pour plusieurs raisons :

  1. La loi du plus fort et son incompatibilité avec la morale universelle
    Si nous descendons du singe, où la loi du plus fort dominait, pourquoi le plus fort aurait-il accepté de se plier aux règles imposées par les plus faibles ? Nos cousins les singes n'ont pas changé de système : ils vivent toujours selon la loi de la jungle.
    De nombreuses dictatures modernes montrent que, lorsque le plus fort est au pouvoir, il domine par la peur, non en établissant une spiritualité élevée. Au contraire, ces régimes cherchent souvent à détruire la religion, car elle représente une force capable de contester leur pouvoir absolu.

  2. Sans Dieu, qu'est-ce qui nous empêche de mal agir ?
    Si Dieu n'existe pas, et si la religion n'est qu'un outil humain pour dire que "tuer n'est pas bien", qu'est-ce qui nous empêcherait de tuer ?
    La loi ? Pourquoi la respecter si elle n'a pas d'ancrage supérieur ? Si la vie n'est qu'une succession d'instants sans lendemain, pourquoi ne pas mentir, voler ou même éliminer ceux qui nous gênent, tant que cela améliore notre confort ?

  3. Tout dans la vie est évalué – pourquoi pas la vie elle-même ?
    Examen scolaire, bilan de santé, diplôme universitaire... Chaque étape importante de nos vies est soumise à une évaluation. Pourquoi alors n'y aurait-il pas une évaluation globale à la fin de notre existence ? Cela semble logique.


B. La religion est là pour apaiser ceux qui ont besoin de direction.

C'est vrai, mais en réalité, nous avons tous besoin de direction.

Prenons l'exemple d'une boussole. Les principes de Dieu sont comme le champ magnétique de la Terre. Ce champ est invisible, mais il existe bel et bien.

La religion agit comme une boussole : elle rend ce champ magnétique visible et utilisable grâce à ses enseignements et ses ordonnances. Elle nous offre une orientation claire pour avancer dans la bonne direction.

La boussole a-t-elle créé le champ magnétique ? Bien sûr que non.
C'est le champ magnétique qui permet à la boussole de fonctionner. Prenons deux hommes dans un pays inconnu : lequel est le plus insensé ? Celui qui utilise une boussole pour s'orienter ou celui qui déclare : "Je n'ai pas besoin de boussole. Je sais où je vais, je ne vais pas suivre une aiguille qui bouge par je ne sais quel moyen" ?

Dans ce voyage qu'est la vie, nous sommes tous en territoire inconnu. Mais Dieu, par son évangile, ne nous laisse pas sans direction. Il a appelé des prophètes et rétabli son Église pour guider et éclairer nos choix.


Conclusion :

Je crois fermement que des principes tels qu'aimer son prochain, pardonner à ses ennemis, se sacrifier pour les autres et servir ceux qui nous entourent ne sont pas de simples "belles idées" pour ceux qui en ressentent le besoin. Ces principes sont profondément enracinés en Dieu.

Ils sont l'expression de l'amour, ce champ magnétique spirituel qui influence chacun de nous. La religion et ses enseignements, comme l'a dit le Christ, montrent comment appliquer et vivre en harmonie avec cet amour.

Dieu est vivant, et Jésus-Christ est son Fils.
Bon dimanche à tous.

lundi 9 août 2021

Chercher "le Saint Esprit qui donne de s'exprimer" (2 Néphi 28:4)

Aujourd’hui je voudrais partagé avec vous quelques réflexions personnel. J’ai hésité à écrire ces pensées car elles sont plutôt politique mais Brigham young a demandé « Sommes-nous un peuple politique? Oui, très politique. ». Je pense qu’il est donc de mon devoir de participé à ce débat. J’espère qu’elle ne porterons pas à controverse mais servirons a édifier et à réfléchir car c’est dans ce but que je les partage.

  Le pass sanitaire est maintenant au cœur des discussions depuis plusieurs semaines. J’ai écouté les arguments de diverses personnes. Certaines étaient pour, d’autre contre. Chacun avait des arguments qui s’écoutent. Pour faire la part , j’ai essayé de trouvé un peu de discernement auprès de Dieu pour savoir ce qui était juste. Et je voulais partagé quelques écritures. Elles sont bien évidemment sujette à mon interprétation et ne saurait représenté la position de mon église sur ce sujet. 


« On ne permettrait pas à une communauté de se soulever contre une autre pour l’obliger à suivre ses principes; » (Brigham young, Les gouvernements terrestres et le royaume de Dieu )


Quand Korihor, un citoyen qui semait la querelle a cause de ses croyances , est venue semé le trouble parmi le peuple on lis« Or, il n’y avait pas de loi contre la croyance d’un homme, car il était strictement contraire aux commandements de Dieu qu’il y eût une loi qui mît les hommes sur un pied d’inégalité. » ( Alma 30:7)


Lorsque le père de Lamoni, roi de tout le pays a voulu obligé son fils à le suivre et à renoncer à ses convictions, Ammon l’a défendu et à dit : « : Si tu accordes que mes frères sortent de prison, et aussi que Lamoni conserve son royaume, et que tu ne sois pas mécontent de lui, mais accordes qu’il agisse selon son désir dans tout ce qu’il pense, alors je t’épargnerai ; sinon je t’abattrai à mes pieds. » (Alma 20:24)


"Et il leur est donné de discerner le bien du mal. C’est pourquoi ils peuvent agir par eux-mêmes ». J’aime ce verset qui nous responsabilise. Il laisse entendre que chaque personne est assez grande et pour faire des choix en son âme et conscience." (Moïse 6:56)


« les pouvoirs du ciel ne peuvent être maîtrisés ou utilisés que selon les principes de la justice.  Il est vrai qu’ils peuvent nous être conférés, mais lorsque nous entreprenons de couvrir nos péchés ou d’assouvir notre orgueil, notre vaine ambition, ou d’exercer, avec quelque degré d’injustice que ce soit, une emprise, une domination ou une contrainte sur l’âme des enfants des hommes, voici, les cieux se retirent ; l’Esprit du Seigneur est attristé, et lorsqu’il est retiré, c’est la fin de la prêtrise ou de l’autorité de cet homme.[...] Aucun pouvoir, aucune influence ne peuvent ou ne devraient être exercés en vertu de la prêtrise autrement que par la persuasion, par la longanimité, par la gentillesse et la douceur, et par l’amour sincère, par la bonté et la connaissance pure qui épanouiront considérablement l’âme sans hypocrisie et sans fausseté » (Doctrine et Alliances 121 ) C’est pour moi le meilleur moyen de savoir ce qui est juste ou pas. Quelque chose de juste n’aura jamais besoin d’être imposé car les hommes recherchent la justice et iront naturellement vers cela. 


« la constitution du peuple, dont j’ai permis l’établissement, et qui doivent être maintenues pour les droits et la protection de toute chair, selon des principes justes et saints,  afin que tout homme puisse agir en doctrine et en principe, en ce qui se rapporte à l’avenir, selon le libre arbitre moral que je lui ai donné, afin que, le jour du jugement, chacun soit responsable de ses propres péchés. » (Doctrine et alliance 101:78)


On a demandé à James E Faust : « «En temps de guerre ne devrait-on pas être plus souple avec le code moral ? Le stress du combat ne justifie-t-il pas qu’un homme fasse ce qu’il ne ferait pas chez lui dans une situation normale ? » J’ai fini par dire, tout simplement : ‘Je ne crois pas qu’il y ait deux poids deux mesures en matière de morale.’ » (https://www.churchofjesuschrist.org/study/general-conference/2009/10/moral-discipline?lang=fra) . Je pense qu’il en est de même pour la liberté. 


« Et maintenant, je désire que cette inégalité ne soit plus dans ce pays, en particulier parmi ce peuple, qui est le mien ; mais je désire que ce pays soit un pays de liberté, et que tout homme jouisse de la même manière de ses droits et de ses libertés, tant que le Seigneur juge bon que nous vivions et héritions le pays, oui, tant qu’il reste quelqu’un de notre postérité sur la surface du pays. » (Mosiah 29:32)


Toutes ces écritures m’ont laissé pensé que Dieu fait passer la liberté et l’égalité (et la fraternité ?) avant toutes choses. 



C’est pour cela que je continuerai de manifester pour que chacun soit libre de se faire vacciner ou pas. Pour que chacun soit libre d’aller où il souhaite. Pour que chacun soit libre de travailler sans avoir à justifier d’un état de santé. Et pour que nous fassions enfin confiance dans le bon sens et dans la capacité de réflexion de chaque citoyen.