dimanche 12 janvier 2025

Réponse à un Athée entendu à la radio.

 Cette semaine, j'ai écouté une interview à la radio. Le journaliste demandait à l'interviewé s'il était croyant.

Je ne me souviens plus de sa réponse exacte, mais voici en substance ce qui a été dit :
"Je me considère plutôt comme un athée. Nous savons que la religion a été créée il y a longtemps pour instaurer un équilibre dans la société. Si les gens en ont besoin pour donner un sens à leur vie, je le respecte, mais personnellement, je n'en ai pas besoin."

Sa réponse m'a surpris. Voici deux points sur lesquels je ne suis pas d'accord :


A. La religion aurait été une invention des hommes pour calmer les populations.

En d'autres termes, le bien et le mal seraient des constructions humaines, et la morale ne viendrait pas de Dieu, mais des standards de nos sociétés. Cela me semble peu probable pour plusieurs raisons :

  1. La loi du plus fort et son incompatibilité avec la morale universelle
    Si nous descendons du singe, où la loi du plus fort dominait, pourquoi le plus fort aurait-il accepté de se plier aux règles imposées par les plus faibles ? Nos cousins les singes n'ont pas changé de système : ils vivent toujours selon la loi de la jungle.
    De nombreuses dictatures modernes montrent que, lorsque le plus fort est au pouvoir, il domine par la peur, non en établissant une spiritualité élevée. Au contraire, ces régimes cherchent souvent à détruire la religion, car elle représente une force capable de contester leur pouvoir absolu.

  2. Sans Dieu, qu'est-ce qui nous empêche de mal agir ?
    Si Dieu n'existe pas, et si la religion n'est qu'un outil humain pour dire que "tuer n'est pas bien", qu'est-ce qui nous empêcherait de tuer ?
    La loi ? Pourquoi la respecter si elle n'a pas d'ancrage supérieur ? Si la vie n'est qu'une succession d'instants sans lendemain, pourquoi ne pas mentir, voler ou même éliminer ceux qui nous gênent, tant que cela améliore notre confort ?

  3. Tout dans la vie est évalué – pourquoi pas la vie elle-même ?
    Examen scolaire, bilan de santé, diplôme universitaire... Chaque étape importante de nos vies est soumise à une évaluation. Pourquoi alors n'y aurait-il pas une évaluation globale à la fin de notre existence ? Cela semble logique.


B. La religion est là pour apaiser ceux qui ont besoin de direction.

C'est vrai, mais en réalité, nous avons tous besoin de direction.

Prenons l'exemple d'une boussole. Les principes de Dieu sont comme le champ magnétique de la Terre. Ce champ est invisible, mais il existe bel et bien.

La religion agit comme une boussole : elle rend ce champ magnétique visible et utilisable grâce à ses enseignements et ses ordonnances. Elle nous offre une orientation claire pour avancer dans la bonne direction.

La boussole a-t-elle créé le champ magnétique ? Bien sûr que non.
C'est le champ magnétique qui permet à la boussole de fonctionner. Prenons deux hommes dans un pays inconnu : lequel est le plus insensé ? Celui qui utilise une boussole pour s'orienter ou celui qui déclare : "Je n'ai pas besoin de boussole. Je sais où je vais, je ne vais pas suivre une aiguille qui bouge par je ne sais quel moyen" ?

Dans ce voyage qu'est la vie, nous sommes tous en territoire inconnu. Mais Dieu, par son évangile, ne nous laisse pas sans direction. Il a appelé des prophètes et rétabli son Église pour guider et éclairer nos choix.


Conclusion :

Je crois fermement que des principes tels qu'aimer son prochain, pardonner à ses ennemis, se sacrifier pour les autres et servir ceux qui nous entourent ne sont pas de simples "belles idées" pour ceux qui en ressentent le besoin. Ces principes sont profondément enracinés en Dieu.

Ils sont l'expression de l'amour, ce champ magnétique spirituel qui influence chacun de nous. La religion et ses enseignements, comme l'a dit le Christ, montrent comment appliquer et vivre en harmonie avec cet amour.

Dieu est vivant, et Jésus-Christ est son Fils.
Bon dimanche à tous.

lundi 9 août 2021

Chercher "le Saint Esprit qui donne de s'exprimer" (2 Néphi 28:4)

Aujourd’hui je voudrais partagé avec vous quelques réflexions personnel. J’ai hésité à écrire ces pensées car elles sont plutôt politique mais Brigham young a demandé « Sommes-nous un peuple politique? Oui, très politique. ». Je pense qu’il est donc de mon devoir de participé à ce débat. J’espère qu’elle ne porterons pas à controverse mais servirons a édifier et à réfléchir car c’est dans ce but que je les partage.

  Le pass sanitaire est maintenant au cœur des discussions depuis plusieurs semaines. J’ai écouté les arguments de diverses personnes. Certaines étaient pour, d’autre contre. Chacun avait des arguments qui s’écoutent. Pour faire la part , j’ai essayé de trouvé un peu de discernement auprès de Dieu pour savoir ce qui était juste. Et je voulais partagé quelques écritures. Elles sont bien évidemment sujette à mon interprétation et ne saurait représenté la position de mon église sur ce sujet. 


« On ne permettrait pas à une communauté de se soulever contre une autre pour l’obliger à suivre ses principes; » (Brigham young, Les gouvernements terrestres et le royaume de Dieu )


Quand Korihor, un citoyen qui semait la querelle a cause de ses croyances , est venue semé le trouble parmi le peuple on lis« Or, il n’y avait pas de loi contre la croyance d’un homme, car il était strictement contraire aux commandements de Dieu qu’il y eût une loi qui mît les hommes sur un pied d’inégalité. » ( Alma 30:7)


Lorsque le père de Lamoni, roi de tout le pays a voulu obligé son fils à le suivre et à renoncer à ses convictions, Ammon l’a défendu et à dit : « : Si tu accordes que mes frères sortent de prison, et aussi que Lamoni conserve son royaume, et que tu ne sois pas mécontent de lui, mais accordes qu’il agisse selon son désir dans tout ce qu’il pense, alors je t’épargnerai ; sinon je t’abattrai à mes pieds. » (Alma 20:24)


"Et il leur est donné de discerner le bien du mal. C’est pourquoi ils peuvent agir par eux-mêmes ». J’aime ce verset qui nous responsabilise. Il laisse entendre que chaque personne est assez grande et pour faire des choix en son âme et conscience." (Moïse 6:56)


« les pouvoirs du ciel ne peuvent être maîtrisés ou utilisés que selon les principes de la justice.  Il est vrai qu’ils peuvent nous être conférés, mais lorsque nous entreprenons de couvrir nos péchés ou d’assouvir notre orgueil, notre vaine ambition, ou d’exercer, avec quelque degré d’injustice que ce soit, une emprise, une domination ou une contrainte sur l’âme des enfants des hommes, voici, les cieux se retirent ; l’Esprit du Seigneur est attristé, et lorsqu’il est retiré, c’est la fin de la prêtrise ou de l’autorité de cet homme.[...] Aucun pouvoir, aucune influence ne peuvent ou ne devraient être exercés en vertu de la prêtrise autrement que par la persuasion, par la longanimité, par la gentillesse et la douceur, et par l’amour sincère, par la bonté et la connaissance pure qui épanouiront considérablement l’âme sans hypocrisie et sans fausseté » (Doctrine et Alliances 121 ) C’est pour moi le meilleur moyen de savoir ce qui est juste ou pas. Quelque chose de juste n’aura jamais besoin d’être imposé car les hommes recherchent la justice et iront naturellement vers cela. 


« la constitution du peuple, dont j’ai permis l’établissement, et qui doivent être maintenues pour les droits et la protection de toute chair, selon des principes justes et saints,  afin que tout homme puisse agir en doctrine et en principe, en ce qui se rapporte à l’avenir, selon le libre arbitre moral que je lui ai donné, afin que, le jour du jugement, chacun soit responsable de ses propres péchés. » (Doctrine et alliance 101:78)


On a demandé à James E Faust : « «En temps de guerre ne devrait-on pas être plus souple avec le code moral ? Le stress du combat ne justifie-t-il pas qu’un homme fasse ce qu’il ne ferait pas chez lui dans une situation normale ? » J’ai fini par dire, tout simplement : ‘Je ne crois pas qu’il y ait deux poids deux mesures en matière de morale.’ » (https://www.churchofjesuschrist.org/study/general-conference/2009/10/moral-discipline?lang=fra) . Je pense qu’il en est de même pour la liberté. 


« Et maintenant, je désire que cette inégalité ne soit plus dans ce pays, en particulier parmi ce peuple, qui est le mien ; mais je désire que ce pays soit un pays de liberté, et que tout homme jouisse de la même manière de ses droits et de ses libertés, tant que le Seigneur juge bon que nous vivions et héritions le pays, oui, tant qu’il reste quelqu’un de notre postérité sur la surface du pays. » (Mosiah 29:32)


Toutes ces écritures m’ont laissé pensé que Dieu fait passer la liberté et l’égalité (et la fraternité ?) avant toutes choses. 



C’est pour cela que je continuerai de manifester pour que chacun soit libre de se faire vacciner ou pas. Pour que chacun soit libre d’aller où il souhaite. Pour que chacun soit libre de travailler sans avoir à justifier d’un état de santé. Et pour que nous fassions enfin confiance dans le bon sens et dans la capacité de réflexion de chaque citoyen. 

samedi 19 juin 2021

Le salut universel

Continuons notre série avec le 3 em article de foi :"Nous croyons que, grâce au sacrifice expiatoire du Christ, tout le genre humain peut être sauvé en obéissant aux lois et aux ordonnances de l’Évangile."

Cet article met en évidence que le salut nécessite deux éléments:
1. Le pouvoir expiatoire du Christ
2. Une obéissance fidèle de notre part.

La foi en Christ n'est donc pas suffisante. Nos bonnes actions ne sont pas suffisantes. C'est la combinaison des deux qui rend le salut accessible.

Néphi l'exprimait également d'une manière très simple :"car nous savons que c’est par la grâce que nous sommes sauvés, après tout ce que nous pouvons faire.

Pourquoi les œuvres ne sont-elles pas suffisante ? Car la justice de Dieu refuse le pécheur de retourner auprès de lui. Hors même le meilleur d'entre nous à commis des erreurs. Que notre vie soit remplie à 99%  de bonnes actions ou seulement de 1% cela ne change rien. La justice de Dieu est tranchante. C'est tout ou rien. C'est 100% de bonnes actions ou rien. Si Dieu acceptait de faire une exception pour ceux à 99%, ceux à 98% serait surement fâché et demanderai une exception également et cela continuerai en cascade. 
Cela peut paraitre dur, mais c'est une excellente nouvelle. Nous ne sommes plus obligé de nous flageller pour les erreurs que nous avons commis. Nous ne sommes plus obligé d'être intransigeant envers nous même et les autres. Comme nous n'avons plus à juger, nous avons plus de temps pour aimer. 

Pourquoi la foi n'est elle pas suffisante ? Pourquoi ne suffit-il pas de dire "Je crois en Jésus" pour être sauvé ? En fait il le suffit, mais la foi est beaucoup plus qu'une simple confession de croyance. La foi est un travail quotidien où nous essayons de suivre davantage notre sauveur. Simplement croire et rester assis n'est pas justifiable. C'est de l'hypocrisie. La miséricorde du Christ exige nos meilleurs efforts. La encore cette notion est libératrice. Les meilleurs forts sont propres à chacun et nous n'avons donc pas à nous soucier si l'autre en fait plus que nous ou pas. Nous savons que nous devons donner notre meilleur et que le Christ l'acceptera. 

Puissions nous tourner notre cœur vers le Christ. Puissions nous chercher à lui ressembler en lui offrant un esprit contrit et un cœur brisé. Puissions nous aider notre prochain dans la quête de ce grand don afin que dans une vie futur nous puissions nous réjouir de nos efforts et profiter du don que Dieu nous a offert par l'intermédiaire de son fils.