C’est la question qui m’est posée à chaque début de saison, et régulièrement quand il faut compléter l’équipe !
Généralement, je réponds :
« Parce que je vais à l’église »,
sans trop rentrer dans les détails, pour ne pas embêter les personnes.
Une réponse plus profonde
Aujourd’hui, je voudrais développer ma réponse et donner des explications.
Si je ne joue pas au basket le dimanche, que je ne vais pas faire mes courses, ni au restaurant, c’est parce que Dieu a commandé à Moïse :
« Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage.
Mais le septième jour est le jour du repos de l’Éternel, ton Dieu :
tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille,
ni ton serviteur, ni ta servante,
ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes. »
(Exode 20 : 9-10)
En d’autres termes, Dieu nous a donné six jours pour faire « ce que nous voulons »,
mais il a demandé que le septième jour, le dimanche, lui soit consacré.
Le sens du mot "consacré"
Consacré veut dire « rendu saint ».
Dieu nous a donné ce jour pour être proches de lui,
pour prendre le temps d’évaluer notre vie
et nous assurer que les six prochains jours, nous irons dans la bonne direction.
Personnellement, j’ai remarqué que ce jour est essentiel à mon équilibre émotionnel, physique et spirituel.
Me reposer, me recentrer sur Dieu, prendre du recul sur mon travail et mes occupations quotidiennes m’aide à garder une vision éternelle.
Cela me rappelle que mon travail, mes loisirs, mes préoccupations... ne sont que temporaires.
Un signe entre Dieu et moi
Mais j’aime surtout respecter le jour du sabbat pour cette raison :
« Parle aux enfants d'Israël, et dis-leur :
Vous ne manquerez pas d'observer mes sabbats,
car ce sera entre moi et vous,
et parmi vos descendants,
un signe auquel on connaîtra que je suis l'Éternel qui vous sanctifie. »
Un apôtre a posé la question à propos de ce verset :
Quel est le signe que vous voulez envoyer ?
-
À Dieu : je veux lui envoyer le signe que je le reconnais comme Dieu, et que je veux respecter sa parole.
-
Aux gens autour de moi, à mes coéquipiers, à mes enfants : je veux leur montrer que ce qui a la priorité, au-dessus de tout, c’est d’être fidèle au Créateur de l’univers.
L’exception ? Non, merci.
Vient alors la classique question :
« Mais tu ne peux pas faire une exception, juste pour ce match ? »
Là aussi, la réponse est simple.
Thomas S. Monson, dans un discours que je vous conseille très fortement de lire, a dit :
« Il est plus facile de respecter les commandements cent pour cent du temps que quatre-vingt-dix-huit pour cent du temps. »
Cette citation m’a profondément marqué, et je sais par expérience qu’elle est vraie.
Le diable est malin.
Sa technique préférée est de nous mener doucement, avec une corde de lin,
jusqu’à nous lier solidement avec ses fortes cordes.
(2 Néphi 26:22)
L’exception n’est souvent qu’une corde de lin… mais c’est peut-être la plus perfide de toutes.
Mon amour du basket… et ma priorité
J’aime jouer au basket.
J’aime mes coéquipiers.
Mais j’aime par-dessus tout mon Dieu.
C’est lui qui m’a créé.
C’est lui qui m’accorde la santé pour jouer.
C’est lui qui a établi un ordre : six jours pour créer, un pour se reposer.
S’il attend de moi que je mette de côté le septième jour pour le lui consacrer,
alors je le ferai.
Il me semble bien présomptueux de vouloir dire au Dieu de l’univers que moi, je n’ai pas besoin de ce repos !
Un appel aux responsables sportifs
Si ce message parvient aux dirigeants des fédérations de basket, football, rugby, handball — ou de tout autre sport collectif — je vous adresse une invitation sincère :
Envisagez, dans la mesure du possible, d'organiser les rencontres officielles un autre jour que le dimanche.
Ce jour, pour beaucoup, est bien plus qu'une pause sportive.
C’est un moment essentiel de recentrage, de spiritualité, de cohésion familiale.
Je suis persuadé qu’en revalorisant le dimanche comme un véritable jour de repos,
la France pourrait non seulement préserver les liens familiaux,
mais aussi encourager un sport plus équilibré, plus humain.
Merci de considérer cette réflexion avec bienveillance.
Ensemble, nous avons le pouvoir de faire évoluer les habitudes…
et peut-être même de rapprocher des familles.
Le discours de Thomas Monson:
https://www.churchofjesuschrist.org/study/general-conference/2010/10/the-three-rs-of-choice?lang=fra