jeudi 3 juillet 2025

Climat, orgueil et fin des temps

 Aujourd’hui, je voudrais vous partager une réflexion sur la place de l’homme dans l’univers, et le lien profond entre cette position et la quête du bonheur.

En 1543, Copernic a fait une découverte qui a bouleversé l’humanité : la Terre n’est pas le centre de l’univers — c’est le Soleil qui l’est.
Pourquoi cette découverte a-t-elle été traumatisante ? Parce qu’elle a fait tomber l’homme de son piédestal : tout ne tourne pas autour de lui.
Quand la lumière disparaît, ce n’est pas parce que le Soleil est parti, mais parce que la Terre lui tourne le dos.
Lorsque l’hiver arrive, ce n’est pas parce que le Soleil chauffe moins, mais parce que la Terre s’est inclinée et éloignée de lui.

D’un point de vue spirituel, cette découverte remet les choses à leur juste place : ce n’est pas Dieu qui gravite autour de l’homme, mais l’homme qui gravite autour de Dieu.
Cela peut blesser notre ego de réaliser que nous ne sommes pas au niveau de Dieu, mais c’est aussi une bonne nouvelle pour notre bonheur : Dieu est toujours accessible.
Celui qu’on appelle la lumière du monde (Jean 1) est toujours présent. Contrairement à la Terre, nous ne sommes pas obligés de nous éloigner de Lui ni de Lui tourner le dos.


En 2025, avons-nous compris la leçon ?
Quand j’écoute les informations, j’en doute. Quelques jours de canicule, et l’homme se croit encore suffisamment maître de lui-même pour penser qu’il contrôle le climat.




Je ne nie pas que nos actes ont un impact. D’ailleurs, un discours a été donné récemment sur ce sujet lors d'une conférence générale (https://www.youtube.com/watch?v=DvDhT57oxas).
Mais il faut avoir un ego démesuré pour croire que les seuls efforts humains suffiront à "sauver" la Terre.

Le seul qui puisse apaiser les tempêtes, déclencher un déluge ou l’arrêter, aplanir des montagnes ou ralentir la rotation de la Terre, c’est le Christ.

Nos actes ont bien sûr leur importance : c’est avec cinq pains et deux poissons apportés par un enfant que Jésus a nourri 5 000 personnes jusqu’à ce qu’elles soient rassasiées.
Mais soyons honnêtes : sans Jésus, l’enfant aurait nourri deux ou trois personnes, au maximum.

Quel est le lien avec notre bonheur ?
Nous ne pouvons pas être heureux si nous vivons dans l’illusion que l’homme contrôle sa destinée.
Toute vie est entre les mains de Dieu — même celle de ceux qui ne croient pas en Lui.
Le bonheur naît lorsque nous reconnaissons cette vérité, faisons notre part, et acceptons Sa volonté.

Nous pouvons et devons faire de notre mieux pour réduire notre empreinte carbone.
Mais cela ne changera rien au fait que les Écritures ont annoncé que, dans les derniers temps, il y aurait :

  • des guerres (Matthieu 24:6),

  • des famines et des tremblements de terre (Matthieu 24:7),

  • des tempêtes, des tsunamis (Doctrine et Alliances 88:90),

  • de la grêle (Apocalypse 16:21).

Dieu a dit :

« Je t'ai annoncé dès longtemps ces choses, je te les ai déclarées avant qu'elles arrivassent,
Afin que tu ne dises pas : C'est mon idole qui les a faites,
C'est mon image taillée ou mon image en fonte qui les a ordonnées. »
(Ésaïe 48:5)


Dans le Livre de Mormon, de grands signes ont également été donnés pour annoncer la naissance du Christ. Et pourtant, voici ce que nous lisons :

« 13 Mais il arriva, la quatre-vingt-dixième année du règne des juges, que de grands signes furent donnés au peuple, et des prodiges, et les paroles des prophètes commencèrent à s’accomplir.
14 Et des anges apparurent à des hommes, à des sages, et leur annoncèrent la bonne nouvelle d’une grande joie ; ainsi, cette année-là, les Écritures commencèrent à s’accomplir.
15 Néanmoins, le peuple commença à s’endurcir le cœur, tous sauf la partie la plus croyante d’entre eux, tant des Néphites que des Lamanites, et ils commencèrent à se fier à leur propre force et à leur propre sagesse, disant :
16 Parmi tant de choses, il y en a qu’ils ont pu deviner correctement ; mais voici, nous savons que toutes ces œuvres grandes et merveilleuses dont on a parlé ne peuvent arriver.
17 Et ils commencèrent à raisonner et à contester entre eux, disant :
18 Il n’est pas raisonnable qu’un être tel qu’un Christ vienne ; s’il en est ainsi, et s’il est le Fils de Dieu, le Père du ciel et de la terre, comme on l’a dit, pourquoi ne se montre-t-il pas à nous aussi bien qu’à ceux qui seront à Jérusalem ?
19 Oui, pourquoi ne se montre-t-il pas dans ce pays aussi bien que dans le pays de Jérusalem ?
20 Mais voici, nous savons que c’est là une tradition perverse, qui nous a été transmise par nos pères, pour nous faire croire en une chose grande et merveilleuse qui doit arriver, mais pas chez nous, mais dans un pays qui est très lointain, un pays que nous ne connaissons pas ; c’est pourquoi ils peuvent nous garder dans l’ignorance, car nous ne pouvons être témoins, de nos propres yeux, que c’est vrai.
21 Et, par la ruse et les arts mystérieux du Malin, ils accompliront quelque grand mystère que nous ne pouvons comprendre, qui nous gardera dans l’abaissement pour être serviteurs de leurs paroles et aussi leurs serviteurs, car nous dépendons d’eux pour l’enseignement de la parole ; et ainsi, ils nous garderont dans l’ignorance tous les jours de notre vie, si nous leur cédons.
22 Et le peuple imagina dans son cœur beaucoup d’autres choses qui étaient insensées et vaines ; et il était très troublé, car Satan l’excitait continuellement à commettre l’iniquité ; oui, il allait partout répandre des rumeurs et des querelles sur toute la surface du pays, afin d’endurcir le cœur du peuple contre ce qui était bon et contre ce qui devait venir.
23 Et malgré les signes et les prodiges qui étaient accomplis parmi le peuple du Seigneur, et les nombreux miracles qu’ils accomplissaient, Satan acquit une grande emprise sur le cœur du peuple sur toute la surface du pays. »
(Hélaman 16)


Puissions-nous prendre soin de notre planète, mais sans oublier que cela n’empêchera pas l’accomplissement des signes qui témoignent du retour du Christ.
Puissions-nous voir ces signes, les écouter, faire preuve de sagesse et nous préparer à Le rencontrer.

vendredi 9 mai 2025

Pourquoi je ne joue pas au basket le dimanche ?


C’est la question qui m’est posée à chaque début de saison, et régulièrement quand il faut compléter l’équipe !
Généralement, je réponds :
« Parce que je vais à l’église »,
sans trop rentrer dans les détails, pour ne pas embêter les personnes.



Une réponse plus profonde

Aujourd’hui, je voudrais développer ma réponse et donner des explications.
Si je ne joue pas au basket le dimanche, que je ne vais pas faire mes courses, ni au restaurant, c’est parce que Dieu a commandé à Moïse :

« Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage.
Mais le septième jour est le jour du repos de l’Éternel, ton Dieu :
tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille,
ni ton serviteur, ni ta servante,
ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes. »

(Exode 20 : 9-10)

En d’autres termes, Dieu nous a donné six jours pour faire « ce que nous voulons »,
mais il a demandé que le septième jour, le dimanche, lui soit consacré.



Le sens du mot "consacré"

Consacré veut dire « rendu saint ».
Dieu nous a donné ce jour pour être proches de lui,
pour prendre le temps d’évaluer notre vie
et nous assurer que les six prochains jours, nous irons dans la bonne direction.

Personnellement, j’ai remarqué que ce jour est essentiel à mon équilibre émotionnel, physique et spirituel.
Me reposer, me recentrer sur Dieu, prendre du recul sur mon travail et mes occupations quotidiennes m’aide à garder une vision éternelle.

Cela me rappelle que mon travail, mes loisirs, mes préoccupations... ne sont que temporaires.



Un signe entre Dieu et moi

Mais j’aime surtout respecter le jour du sabbat pour cette raison :

« Parle aux enfants d'Israël, et dis-leur :
Vous ne manquerez pas d'observer mes sabbats,
car ce sera entre moi et vous,
et parmi vos descendants,
un signe auquel on connaîtra que je suis l'Éternel qui vous sanctifie. »

Un apôtre a posé la question à propos de ce verset :
Quel est le signe que vous voulez envoyer ?

  • À Dieu : je veux lui envoyer le signe que je le reconnais comme Dieu, et que je veux respecter sa parole.

  • Aux gens autour de moi, à mes coéquipiers, à mes enfants : je veux leur montrer que ce qui a la priorité, au-dessus de tout, c’est d’être fidèle au Créateur de l’univers.


L’exception ? Non, merci.

Vient alors la classique question :
« Mais tu ne peux pas faire une exception, juste pour ce match ? »

Là aussi, la réponse est simple.
Thomas S. Monson, dans un discours que je vous conseille très fortement de lire, a dit :

« Il est plus facile de respecter les commandements cent pour cent du temps que quatre-vingt-dix-huit pour cent du temps. »

Cette citation m’a profondément marqué, et je sais par expérience qu’elle est vraie.

Le diable est malin.

Sa technique préférée est de nous mener doucement, avec une corde de lin,
jusqu’à nous lier solidement avec ses fortes cordes.
(2 Néphi 26:22)
L’exception n’est souvent qu’une corde de lin… mais c’est peut-être la plus perfide de toutes.


Mon amour du basket… et ma priorité

J’aime jouer au basket.
J’aime mes coéquipiers.
Mais j’aime par-dessus tout mon Dieu.

C’est lui qui m’a créé.
C’est lui qui m’accorde la santé pour jouer.
C’est lui qui a établi un ordre : six jours pour créer, un pour se reposer.

S’il attend de moi que je mette de côté le septième jour pour le lui consacrer,
alors je le ferai.
Il me semble bien présomptueux de vouloir dire au Dieu de l’univers que moi, je n’ai pas besoin de ce repos !


Un appel aux responsables sportifs

Si ce message parvient aux dirigeants des fédérations de basket, football, rugby, handball — ou de tout autre sport collectif — je vous adresse une invitation sincère :

Envisagez, dans la mesure du possible, d'organiser les rencontres officielles un autre jour que le dimanche.

Ce jour, pour beaucoup, est bien plus qu'une pause sportive.
C’est un moment essentiel de recentrage, de spiritualité, de cohésion familiale.

Je suis persuadé qu’en revalorisant le dimanche comme un véritable jour de repos,
la France pourrait non seulement préserver les liens familiaux,
mais aussi encourager un sport plus équilibré, plus humain.

Merci de considérer cette réflexion avec bienveillance.
Ensemble, nous avons le pouvoir de faire évoluer les habitudes…
et peut-être même de rapprocher des familles.


Le discours de Thomas Monson:
https://www.churchofjesuschrist.org/study/general-conference/2010/10/the-three-rs-of-choice?lang=fra

dimanche 12 janvier 2025

Réponse à un Athée entendu à la radio.

 Cette semaine, j'ai écouté une interview à la radio. Le journaliste demandait à l'interviewé s'il était croyant.

Je ne me souviens plus de sa réponse exacte, mais voici en substance ce qui a été dit :
"Je me considère plutôt comme un athée. Nous savons que la religion a été créée il y a longtemps pour instaurer un équilibre dans la société. Si les gens en ont besoin pour donner un sens à leur vie, je le respecte, mais personnellement, je n'en ai pas besoin."

Sa réponse m'a surpris. Voici deux points sur lesquels je ne suis pas d'accord :


A. La religion aurait été une invention des hommes pour calmer les populations.

En d'autres termes, le bien et le mal seraient des constructions humaines, et la morale ne viendrait pas de Dieu, mais des standards de nos sociétés. Cela me semble peu probable pour plusieurs raisons :

  1. La loi du plus fort et son incompatibilité avec la morale universelle
    Si nous descendons du singe, où la loi du plus fort dominait, pourquoi le plus fort aurait-il accepté de se plier aux règles imposées par les plus faibles ? Nos cousins les singes n'ont pas changé de système : ils vivent toujours selon la loi de la jungle.
    De nombreuses dictatures modernes montrent que, lorsque le plus fort est au pouvoir, il domine par la peur, non en établissant une spiritualité élevée. Au contraire, ces régimes cherchent souvent à détruire la religion, car elle représente une force capable de contester leur pouvoir absolu.

  2. Sans Dieu, qu'est-ce qui nous empêche de mal agir ?
    Si Dieu n'existe pas, et si la religion n'est qu'un outil humain pour dire que "tuer n'est pas bien", qu'est-ce qui nous empêcherait de tuer ?
    La loi ? Pourquoi la respecter si elle n'a pas d'ancrage supérieur ? Si la vie n'est qu'une succession d'instants sans lendemain, pourquoi ne pas mentir, voler ou même éliminer ceux qui nous gênent, tant que cela améliore notre confort ?

  3. Tout dans la vie est évalué – pourquoi pas la vie elle-même ?
    Examen scolaire, bilan de santé, diplôme universitaire... Chaque étape importante de nos vies est soumise à une évaluation. Pourquoi alors n'y aurait-il pas une évaluation globale à la fin de notre existence ? Cela semble logique.


B. La religion est là pour apaiser ceux qui ont besoin de direction.

C'est vrai, mais en réalité, nous avons tous besoin de direction.

Prenons l'exemple d'une boussole. Les principes de Dieu sont comme le champ magnétique de la Terre. Ce champ est invisible, mais il existe bel et bien.

La religion agit comme une boussole : elle rend ce champ magnétique visible et utilisable grâce à ses enseignements et ses ordonnances. Elle nous offre une orientation claire pour avancer dans la bonne direction.

La boussole a-t-elle créé le champ magnétique ? Bien sûr que non.
C'est le champ magnétique qui permet à la boussole de fonctionner. Prenons deux hommes dans un pays inconnu : lequel est le plus insensé ? Celui qui utilise une boussole pour s'orienter ou celui qui déclare : "Je n'ai pas besoin de boussole. Je sais où je vais, je ne vais pas suivre une aiguille qui bouge par je ne sais quel moyen" ?

Dans ce voyage qu'est la vie, nous sommes tous en territoire inconnu. Mais Dieu, par son évangile, ne nous laisse pas sans direction. Il a appelé des prophètes et rétabli son Église pour guider et éclairer nos choix.


Conclusion :

Je crois fermement que des principes tels qu'aimer son prochain, pardonner à ses ennemis, se sacrifier pour les autres et servir ceux qui nous entourent ne sont pas de simples "belles idées" pour ceux qui en ressentent le besoin. Ces principes sont profondément enracinés en Dieu.

Ils sont l'expression de l'amour, ce champ magnétique spirituel qui influence chacun de nous. La religion et ses enseignements, comme l'a dit le Christ, montrent comment appliquer et vivre en harmonie avec cet amour.

Dieu est vivant, et Jésus-Christ est son Fils.
Bon dimanche à tous.