Le Bon Chemin

Le prophète Thomas S. Monson dit:"La plupart d’entre vous connaissent le personnage Alice du roman de Lewis Caroll, Les aventures d’Alice au pays des merveilles. Vous vous souvenez qu’à un moment elle arrive à un croisement où la route se sépare en deux chemins partant chacun dans une direction opposée. Alors qu’elle réfléchit à la direction à prendre, elle rencontre le chat du Cheshire et lui demande : « Quel chemin dois-je prendre ? »

Le chat lui répond : « Cela dépend de l’endroit où tu veux aller. Si tu ne sais pas où tu veux aller, peu importe le chemin que tu choisis. »"

Cher lecteur, sait tu ou tu veux aller ? Sait tu ce que tu veux atteindre pour y arriver ?
Lorsque nous demandons aux gens ce qu'ils veulent dans la vie, la plus part d'entre eux répondrons: être heureux.
Mais quel chemin emprunte ces personnes pour arriver au bonheur ?

Dans notre vie sur terre, nous empruntons tous des chemins. Il en existe des centaines, pour ne pas dire des milliers. Les principaux que notre monde nous propose; le chemin de l'argent, le chemin de la réussite, le chemin de la popularité, etc... Mais sommes nous sûr que ces différents chemins nous mènerons à notre objectif ?

"Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie" (Jean 14:6)

C'est un des versets les plus simples de la bible et pourtant il y a énormément à dire dessus.
Pour notre article, nous nous concentrerons que sur la première caractéristique de Jésus.

Il est le chemin. Mais le chemin de quoi ? Le chemin qui mène où ?

Il est le chemin du bonheur qui nous ramènera au prés de notre Père Céleste. Je pense que c'est l'un des grands secrets du bonheur: il n'est pas l'objectif en lui même, mais il nous accompagne lorsque nous nous rapprochons de la vérité: que nous sommes enfants de Dieu et que nous devons travailler à retourné au prés de lui.

Cependant, ce chemin est devenu très impopulaire, dépassé et ringard aux yeux de certains. D'autre pensent tout simplement qu'il est faut. Une des raisons qui le sont plus donné est que: "si la religion menait au bonheur il n'y aurai pas eu tant de massacre au nom de Dieu".

Jeffrey R Holland à dit:"À cet égard, Léon Tolstoï a écrit l’histoire d’un prêtre critiqué par l’un de ses paroissiens qui jugeait qu’il n’était pas aussi résolu qu’il aurait dû l’être et en avait conclu que les principes que ce prêtre égaré prêchait étaient faux.

En réponse à cette critique, le prêtre dit : « Regardez ma vie aujourd’hui et comparez-là à ma vie d’avant. Vous verrez que j’essaie de vivre selon la vérité que je proclame. » Incapable d’être à la hauteur des idéaux élevés qu’il enseignait, le prêtre admet qu’il a échoué. Mais il dit :

« Attaquez-moi, [si vous le souhaitez], je suis le coupable, mais [n’]attaquez pas […]le chemin que je veux suivre. […] Si je connais le chemin pour retourner à la maison [mais] que je suis saoul tout le long, est-ce pour autant le mauvais chemin simplement parce que je titube d’un côté ou de l’autre ? […]

Ne jubilez pas en vous écriant : ‘Regardez-le ! […] Il est là rampant dans un marécage !’ Non, n’exultez pas mais apportez votre aide [à quiconque essaye de marcher sur le chemin qui ramène à Dieu]. » (Conférence Général Oct 2017 )

Ne faisons pas d'amalgame: une bonne personne peut marcher sur le mauvais chemin et une mauvaise personne peut marcher sur le bon chemin.
La personne n'influe en rien sur le chemin, cependant, à la longue le chemin influencera la personne l'a emprunté.

Elder Christofferson a dit:" Dès le commencement de son ministère, « Jésus commença à prêcher, et à dire : Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche ». Parce qu’il sait que tous les chemins ne mènent pas aux cieux, il commande :

« Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là.

« Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. »"

Je témoigne que Jésus est le chemin du bonheur qui conduira à la vie éternelle. Puissions nous tous être heureux dans cette vie en empruntant le bon chemin.

Réaction à l'émission Cash Investigation

J'aimerais partager quelques réflexions avec vous au sujet l'émission "Cash Investigation" qui m'a rappelé une conversation que j'ai eu avec des collègues il y a quelques semaines.

L'émission parle des conditions de travail pratiquées par certaines entreprises. Bien que les dites conditions constituent une préoccupation de taille, en y réfléchissant,  le problème évoqué n'est-il pas plus profond ?

Le fait est que nous sommes dans un monde de consommation. Dès lors, quelle influence cela a-t-il sur nous ?

Le problème ne serait-il pas que nous devenons de plus en plus égoïste ? Je m'explique.

Nous voulons tout, et ce, le moins cher possible évidemment. Ce qui peut se comprendre car après tout, chacun est libre de dépenser l'argent qu'il a vaillamment gagné. De plus, on nous serine depuis maintenant un certain nombre d'années que "le client est roi". Mais le client doit-il être tyrannique pour autant?

Avons-nous oublié que nous avions des droits, mais aussi des devoirs ?

Nous avons le droit de payer moins cher, mais je pense que chacun sait au fond de lui qu'il est aussi juste que le producteur soit rémunéré correctement pour le produit qu'il fournit.

Il est possible de penser que nous pouvons dépenser notre argent de manière équitable. Ainsi, notre argent sert à nous enrichir mais peut également enrichir les autres et ce, sans que notre qualité de vie en soit affectée.

Pour ma part, je suis persuadé qu'en économie, il existe deux cercles:
- un cercle du "moins cher" qui nous conduira à toujours payer moins cher, mais à toujours gagner moins d'argent (eh oui! Si nous n'achetons pas nos tomates 3€ le kilo, comment le producteur français pourra acheter ses T Shirt made in France dans votre entreprise ?) Et donc on paye moins cher etc...

- un cercle du "bon prix" qui nous conduit à consommer peut-être moins au départ, mais qui nous fait gagner de l'argent pour pouvoir consommer un peu plus etc... Ce cercle a des effets finalement plus intéressant pour notre porte-monnaie et pour celui des autres à long terme.

Le principe de la concurrence a pour but qu'aucun monopole ne puisse être exercé c'est à dire qu'une entreprise ou une personne ne peut définir le prix d'un bien de façon unilatérale. C'est un principe visant à encadrer les pratiques d'une activité commerciale et qui permet aux consommateurs d'avoir les meilleurs prix. C'est donc un bon principe. Néanmoins, certaines entreprises peuvent être amenées à détourner ce principe en proposant des prix toujours plus bas grâce à des économies faites sur d'autres sujets, en l'occurrence sur les conditions de travail, 

Après ces explications, nous pouvons nous reposer la question : n'est-ce pas une forme d’égoïsme que de vouloir payer toujours tout moins cher?

Si notre producteur a besoin de vendre son kilo de tomate 3€ pour vivre décemment et continuer à produire dans de bonnes conditions, n'est-ce pas une forme d’égoïsme de décidé d'acheter les tomates moins chères, que nous savons pertinemment être produites dans des conditions désavantageuses pour les travailleurs,  parce que nous voulons garder notre argent pour acheter le dernier téléphone dont nous n'avons probablement pas besoin?

Certes, on pourrait penser que ce mode de consommation abaisse la quantité de choses que nous pouvons acquérir. Mais en consommant de cette façon, c'est notre qualité de vie qui est améliorée. Notre consommation est donc devenue plus satisfaisante même si elle est moins importante quantitativement.

Le peuple d'Alma avait réussi à atteindre un haut niveau de prospérité. Voyons comment:

"27 Et ils accordaient de leurs biens, chacun selon ce qu’il avait, aux pauvres, et aux nécessiteux, et aux malades, et aux affligés ; et ils ne portaient pas d’habits somptueux, et cependant, ils étaient soignés et beaux.

"30 Et ainsi, dans leur situation prospère, ils ne renvoyaient aucun de ceux qui étaient nus, ou qui avaient faim, ou qui avaient soif, ou qui étaient malades, ou qui n’avaient pas été nourris ; et ils ne mettaient pas leur cœur dans les richesses ; c’est pourquoi ils étaient généreux envers tous, jeunes et vieux, esclaves et libres, hommes et femmes, qu’ils fussent hors de l’Église ou dans l’Église, ne faisant pas acception de personnes en ce qui concerne ceux qui étaient dans le besoin." (Alma 1)

Ce peuple ne cherchait pas à s'enrichir (ils ne portaient pas d'habits somptueux ), chacun accordait de ses biens, selon ce qu'il avait. Il est certain qu'on ne parle pas que de générosité et de charité, mais d'un mode de vie où chacun cherche la prospérité de son prochain. 

Peu de temps avant, une règle avait été divulguée dans le pays selon laquelle " tout homme devait estimer son prochain comme lui-même" (Mosiah 27:4)

Chacun d'entre nous veut un salaire juste pour le travail qu'il fournit. Mais contribuons-nous à cet objectif en permettant aux autres de l'atteindre ?

Ce n'est pas parce que nous ne sommes pas contrôlés sur notre façon de dépenser notre argent que le Seigneur ne nous demandera pas de compte à ce sujet. 

Nous entendons souvent que l'économie française va mal. Mais savons-nous pourquoi? Que faisons nous pour qu'elle aille mieux?

Sommes-nous prêts à sacrifier (par exemple) nos 3 repas mensuels dans les chaines de restaurations rapides international pour aller manger plus régulièrement dans un restaurant local?

Sommes-nous prêts à sacrifier nos 3 T-shirt fabriqués dans les pays asiatiques pour en acheter un produit par une entreprise française?

Sommes-nous prêts à ne pas acheter le dernier téléphone sorti en reconnaissant que nous n'en avons pas vraiment besoin et à utiliser cet argent différemment ?

Laissons donc l’égoïsme de  coté. Consommons moins, mais consommons mieux.

Rappelons-nous que chaque achat  que nous faisons n'a pas seulement des conséquences sur notre porte-monnaie, mais qu'il en a aussi sur l'écologie, sur l'économie et sur le mode de vie d'autres personnes.

Oui, réfléchir à nos achats sera surement un peu plus compliqué que de tout acheter dans une grande chaîne. Mais n'est-ce pas le prix à payer si nous voulons que nos enfants puissent travailler dans un monde plus juste? Dans un monde où l'entreprise n'est pas "obligée" de sacrifier l'humain parce qu'il lui faut absolument proposer le prix le plus bas pour ne pas déposer le bilan?

Nous pouvons changer les choses. Cela ne pourra nous sembler qu'une goutte d'eau dans l'océan mais l'océan n'est constitué que de gouttes d'eau.

N'hésitez pas à laisser quelques astuces dans les commentaires qui nous aideraient à consommer mieux  ! :)