Les miracles de la vie quotidienne

D’après le Larousse un miracle est un «  Phénomène interprété comme une intervention divine. » Les miracles ne sont donc pas forcément que des évènements grandioses qui viennent chambouler notre vie. Mais ce sont des situations où l’on reconnait la main de Dieu. Sans foi, nous ne vivrons jamais de miracle, nous aurons de la chance, une heureuse coïncidence, ou du hasard.

Le but n’est donc pas de déterminer si une situation est miraculeuse ou pas. Car cela dépendra toujours de notre vision de la vie.

Je voulais partager un miracle que j’ai vécu et ce que j’en ai ressenti.

Récemment j’ai fait beaucoup de trajet en un weekend. La route qui me ramenait chez moi passait par un péage. Alors que je sors ma carte pour régler le montant demandé, la borne indique que ma carte est refusée. Une aberration car j’avais rajouté de l’essence dans la voiture quelque heures plutôt et que j’étais certains d’avoir suffisamment de sous pour payer. Après plusieurs essais je commence à sentir le découragement lié à la fatigue accumulé monter en moi. 

Je me mets à chercher désespérément les pièces qui pourraient trainer dans la voiture. J’arrive à trouver quelque pièce mais je me rends compte qu’il me manque 10 cts. N’en trouvant plus je décide d’aller dans le coffre, voir s’il ne manquerait pas la pièce manquante. Mais En ouvrant la porte, mon regard se pose par terre et je trouve précisément une pièce de 10 cts que je saisi avec un sourire de reconnaissance afin de pouvoir ouvrir la barrière que je bloque depuis plusieurs minutes.

Pourquoi avais-je choisi cette barrière de paiement ? Pourquoi la pièce qui est tombé par terre n’a pas roulé sous la voiture mais s’est arrêter de manière à être visible ? Pourquoi mon esprit préoccupé a pu voir cette petite pièce ?

En continuant ma route, j’étais rempli du sentiment que nous avons un Père au ciel qui veille sur nous et qui nous aime. Il n’est pas seulement là dans les moments difficiles mais il est également là dans des moments aussi simples qu’une journée fatigante où il nous manque 10 cts.

Cette expérience m’a appris que nous comptons, tout le temps pour lui. Même quand nous avons l’impression que Dieu nous abandonne, il est toujours là, prêt à nous donner le petit coup de pouce qui nous manquerait.

« L'Éternel est mon berger: je ne manquerai de rien. Il me fait reposer dans de verts pâturages, Il me dirige près des eaux paisibles.  Il restaure mon âme, Il me conduit dans les sentiers de la justice, A cause de son nom. Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi: Ta houlette et ton bâton me rassurent. Tu dresses devant moi une table, En face de mes adversaires; Tu oins d'huile ma tête, Et ma coupe déborde. Oui, le bonheur et la grâce m'accompagneront Tous les jours de ma vie, Et j'habiterai dans la maison de l'Éternel Jusqu'à la fin de mes jours. » Psaume 23

N'hésitez pas à m'envoyer les miracles grands ou petits que vous avez vecu ! Nous publierons nos préférés ( tous ;) )

Auriez vous enlevé votre bandage ?

Il y a fort longtemps dans un pays lointain, vivait un peuple paisible. Le roi avait toujours été bon envers ces sujets et il était apprécié par eux.

Mais un jour, alors qu’il se promenait en forêt sur son cheval, ce dernier rua brutalement. Le Roi tomba par terre et se cogna si violement la tête qu’il en perdit la vue.

Cet accident le mis hors de lui ; il ne pouvait supporter de ne plus observer la beauté de la nature. 

Dans un accès de colère il décréta que tous ses sujets devraient avoir les yeux bandés constamment. Il mit comme garde tous les sourds muets qu’il put trouver afin que plus personnes ne puisse décrire les feuilles qui tombent en automnes, la neige immaculé qui recouvre le sol ou les fleurs qui germent au printemps.

Les bébés qui naissaient subir le même sort et au bout de deux générations cette pratique était devenue courante et il était enseigné dans les écoles que les êtres humains avaient 4 sens et que toutes personnes qui enlevaient son bandage auraient les yeux brulés dans d’atroce souffrance. Les couleurs avait disparu, et le seul art qui restait était la sculpture.

Un jour, un étranger vient visiter ce pays. Il fut grandement surpris de cette culture qu’il n’avait jamais rencontrée.

Il fut triste que toutes ces personnes manquent tous ces beaux paysages à cause d’un roi maintenant mort.

Il discuta de la possibilité d’enlever les bandages, parla des couleurs, et des choses que seuls les voyants peuvent décrire.

Les gens le prirent pour un fou. Les uns disait qu’il s’était brulé les yeux en faisant l’expérience et voulais que les autres souffrent avec lui. Les autres ne comprenait tout simplement pas ce qu’était le blanc, le rose, l’orange et ne voyait pas (c'est le cas de le dire) en quoi cela rendrait leur vie plus belle.

Mais cet étranger persévéra, persuadé que le jeu en valait la chandelle. 

A force de travail, certain se laissèrent persuader. Ils enlevèrent leur bandage, mais ne virent que des ombres et certains ayant tourné la tête vers le soleil eurent mal aux yeux n’étant plus habitué à utiliser ce sens. 

L’étranger leur expliqua que cela était normal  de ne pas voir tout de suite et qu’il faudrait un peu de temps pour que leurs yeux s’habituent à ces nouvelles informations. Certains abandonnèrent, ne voyant pas les résultats. D’autres firent confiance et recouvrèrent la vue. 

La légende dit que leurs descendants continue d’essayer de convaincre ceux qui ne veulent pas enlever leur bandage.

Dans Mathieu 13, Jésus enseigne « Car le coeur de ce peuple est devenu insensible; Ils ont endurci leurs oreilles, et ils ont fermé leurs yeux, De peur qu'ils ne voient de leurs yeux, qu'ils n'entendent de leurs oreilles, Qu'ils ne comprennent de leur coeur, Qu'ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse. Mais heureux sont vos yeux, parce qu'ils voient, et vos oreilles, parce qu'elles entendent! »

Pourquoi les yeux de certains voient alors que d’autre non ?

Je suis persuadé  que nous avons un 6 em sens que nous pouvons tous développé. Ce 6 em sens s’appellent le  Saint Esprit. Grace à ce sens nous pouvons être guidé et connaitre la vérité de toute chose (Moroni 3 :5 et 2 Néphi 32 :5 ). Nous pouvons savoir que Dieu vit et que Jésus Christ est le sauveur du monde. ( 1 Co 12 :3).

Ce don est accessible à tous ceux qui veulent en faire l’expérience. Cela prend du temps pour le développer et le maitriser, mais cela en vaut la peine.

Les règles de foot de notre vie

J’ai récemment lu  dans l’excellent livre « Cessez d’être gentil, soyez vrai » une analogie que j’ai beaucoup apprécié.

Elle a pour but de nous rappeler que la liberté ce n’est pas faire tout ce que nous voulons, mais c’est pouvoir faire ce que nous avons choisi de faire

Imaginez un groupe de jeunes sur un terrain vague sous le soleil un après-midi. Que font-ils ? Probablement pas grand-chose : discuter, trainer et finalement s’ennuyer.

Maintenant avec ce même groupe de jeune, définissez deux équipes, donnez-leur un ballon, tracez un rectangle sur le terrain et divisez-le en deux, imposez une limite de temps et rajouter quelques règles comme  l’impossibilité de prendre le ballon à la main ou l’interdiction de faire sortir le ballon du rectangle sous peine de devoir le céder à l’équipe adverse.

Que se passe-t-il maintenant ? Les jeunes passent un après-midi agréable en jouant une partie de foot.

« La règle ou la contrainte est le cadre du jeu. Elle donne l’occasion d’exercer de façon plus satisfaisante notre liberté de jouer. »

Si l’exemple peut nous sembler évident,  nous avons pourtant bien du mal à l’appliquer au domaine moral ou spirituel. En effet, il est parfois difficile d’accepter et de vivre les règles que Dieu nous donne pour notre bien.

Pierre rappelle que : "Chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui.” (2 Pi 2:19). Les commandements de Dieu nous sont justement donnés pour que nous puissions nous tourner vers Jésus-Christ qui sait « comment secourir son peuple selon ses infimités » (Alma 7 :12) et qui sait « comment secourir ceux qui sont tentés » (D&A 62 :1).

Alma nous invite à « tenir toutes [nos] passions en bride » (Alma 38 :12 ), la meilleure bride étant celle d’un Père Céleste aimant qui sait où il veut nous emmener.

Les commandements de Dieu ne peuvent pas changer en fonctions des époques ou selon les humeurs des gens. Pouvez-vous imaginer une partie de foot où chaque joueur décide de changer les règles quand il en a envie et ce, sans aucun respect pour l’arbitre ?

Les joueurs de foot ne sont jamais obligés de respecter les règles. Cependant, s’ils ne le font pas, ils se feront exclure rapidement de la partie. Et comment un joueur peut espérer gagner une coupe ou un prix s’il ne peut plus jouer car il ne respecte pas les règles ?

Permettre que notre vie soit arbitrée par Dieu et son fils Jésus-Christ ne nous enlève pas notre liberté. Au contraire, cela nous permet de rentrer dans la bonne partie, celle qui permet de trouver la paix, le bonheur et la joie durable. Et ce cadeau n’est pas réservé qu’aux meilleurs joueurs mais à tous ceux qui participent et suivent les règles du jeu.