J’ai récemment lu dans l’excellent livre « Cessez d’être
gentil, soyez vrai » une analogie que j’ai beaucoup apprécié.
Elle a pour but de nous rappeler
que la liberté ce n’est pas faire tout ce que nous voulons, mais c’est pouvoir
faire ce que nous avons choisi de faire
Imaginez un groupe de jeunes sur
un terrain vague sous le soleil un après-midi. Que font-ils ? Probablement
pas grand-chose : discuter, trainer et finalement s’ennuyer.
Maintenant avec ce même groupe de
jeune, définissez deux équipes, donnez-leur un ballon, tracez un rectangle sur
le terrain et divisez-le en deux, imposez une limite de temps et rajouter
quelques règles comme l’impossibilité de prendre le ballon à la main ou l’interdiction
de faire sortir le ballon du rectangle sous peine de devoir le céder à l’équipe
adverse.
Que se passe-t-il maintenant ?
Les jeunes passent un après-midi agréable en jouant une partie de foot.
« La règle ou la contrainte
est le cadre du jeu. Elle donne l’occasion d’exercer de façon plus
satisfaisante notre liberté de jouer. »
Si l’exemple peut nous sembler évident,
nous avons pourtant bien du mal à l’appliquer
au domaine moral ou spirituel. En effet, il est parfois difficile d’accepter et
de vivre les règles que Dieu nous donne pour notre bien.
Pierre rappelle que : "Chacun
est esclave de ce qui a triomphé de lui.” (2 Pi 2:19). Les commandements de
Dieu nous sont justement donnés pour que nous puissions nous tourner vers
Jésus-Christ qui sait « comment secourir son peuple selon ses infimités »
(Alma 7 :12) et qui sait « comment secourir ceux qui sont tentés »
(D&A 62 :1).
Alma nous invite à « tenir
toutes [nos] passions en bride » (Alma 38 :12 ), la meilleure bride
étant celle d’un Père Céleste aimant qui sait où il veut nous emmener.
Les commandements de Dieu ne
peuvent pas changer en fonctions des époques ou selon les humeurs des gens. Pouvez-vous
imaginer une partie de foot où chaque joueur décide de changer les règles quand
il en a envie et ce, sans aucun respect pour l’arbitre ?
Les joueurs de foot ne sont
jamais obligés de respecter les règles. Cependant, s’ils ne le font pas, ils se
feront exclure rapidement de la partie. Et comment un joueur peut espérer
gagner une coupe ou un prix s’il ne peut plus jouer car il ne respecte pas les règles ?
Permettre que notre vie soit
arbitrée par Dieu et son fils Jésus-Christ ne nous enlève pas notre liberté. Au
contraire, cela nous permet de rentrer dans la bonne partie, celle qui permet
de trouver la paix, le bonheur et la joie durable. Et ce cadeau n’est pas réservé
qu’aux meilleurs joueurs mais à tous ceux qui participent et suivent les règles
du jeu.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire