Il est 20 heures !

Nous sommes revenus dans notre appartement lundi dernier après deux mois passés chez mes parents à la campagne afin que Noah puisse profiter de ses grands-parents, du jardin et du panier de basket (enfin, c’est surtout son père qui a profité de ce point là!). Dans notre quartier, peut-être dans le vôtre aussi, les habitants applaudissent chaque soir pour montrer leur soutien et leur reconnaissance au personnel soignant. Nous ne l’avions pas fait chez mes parents car il n’y aurait eu que les poules pour en profiter. Lorsque nous nous sommes prêtés à l’exercice la première fois, j’étais un peu sceptique : le personnel soignant est-il vraiment touché par ce geste ? Est-ce que cela sert vraiment à quelque chose de juste applaudir ? Sûrement pas. Pourtant, lorsque nous avons participé et avons vu nos voisins applaudir, mon enthousiasme a grandi et cela a été un moment simple de bonheur, ce bonheur qui vient de la reconnaissance.

Je venais de comprendre pourquoi le Seigneur a dit : «Tu remercieras le Seigneur, ton Dieu, en toutes choses » (D&A 59:7). En réfléchissant, je me suis demandé si je prends le temps chaque jours de célébrer ma reconnaissance pour mon Père Céleste, pour son évangile, pour son fils Jésus-Christ, pour sa patience, pour sa sagesse, pour son amour, pour la terre qu’il a crée, pour notre corps, pour la vie qui nous accorde … ect.

Dieter F. Uchtdorf enseigne :  « Combien nous sommes bénis si nous reconnaissons la main de Dieu dans la merveilleuse tapisserie de la vie. La reconnaissance envers notre Père céleste élargit notre perception et éclaircit notre vision. Elle pousse à l’humilité et favorise la compassion envers nos semblables et toutes les créations de Dieu. La reconnaissance est le catalyseur de tous les attributs chrétiens ! Un cœur reconnaissant est le père de toutes les vertus. Le Seigneur nous a fait la promesse que « celui qui reçoit tout avec gratitude sera rendu glorieux, et [que] les choses de cette terre lui seront ajoutées, et ce, au centuple, oui, davantage  ».

Puissions-nous vivre « quotidiennement dans les actions de grâces », notamment pendant les fins apparemment inexplicables qui font partie de la condition mortelle. Puissions-nous laisser notre âme se gonfler de reconnaissance envers notre Père Céleste miséricordieux. Puissions-nous toujours et avec constance élever la voix et montrer par la parole et par les actes notre reconnaissance envers notre Père céleste et son Fils bien-aimé, Jésus-Christ. »