.
Il était une fois, dans un pays
fort lointain, un jeune pâtissier qui voulait devenir maitre dans l’art de la
pâtisserie.
Pour devenir expert dans ce
domaine, il avait suivi des cours chez un maitre qui l’avait toujours conseillé
et guidé pour faire ressortir ce qu’il avait de meilleur en lui. L’apprenti
avait toujours suivi les recommandations de son maitre car en les suivant, il
avait toujours réussi.
Plus un gâteau plaisait à ceux
qui le mangeaient, plus la fierté de l’apprenti augmentait. À un moment, il crut
même avoir atteint le niveau de son maitre. Néanmoins, pour devenir maitre pâtissier,
l’apprenti devait passer le test ultime. Le roi du pays devait goûter une de
ses réalisations et si elle plaisait à son palais (sa bouche, pas son château ;))
alors il décernerait le diplôme de « pâtissier royal ».
Le maitre était extrêmement fier
de son apprenti. Il voulait que son disciple réussisse. Connaissant les
exigences et les goûts du roi, il fit une recette spéciale pour que son
apprenti puisse réussir. Il présenta sa recette à son apprenti et lui promis
que s’il suivait précisément toutes les étapes de la recette, il ne pourrait
pas louper son gâteau. Ainsi, le roi le nommerait probablement chef de tous ses
pâtissiers royaux. Il dit que lui-même avait déjà testé cette recette auprès du souverain et qu’elle avait remporté
un vif succès.
L’apprenti s’en alla au palais (pas
la bouche ! le château là ;)) du roi. Il entra dans les cuisines et s’installa
pour son épreuve.
Il commença à lire la recette et à
la suivre. Alors que sa préparation avançait, notre apprenti se rappela ses nombreux
succès et se dit : « Mon maitre m’a appris plein de choses et m’a
montré comment faire mais maintenant, je suis sûr que je peux faire mieux que
lui. Ces conseils marchaient pour le roi de son époque mais notre roi actuel a
besoin de quelque chose de plus moderne. » Et l’apprenti commença à
modifier la recette et à faire comme il l’entendait.
Une fois terminé, le gâteau était magnifique.
Il fut présenté au roi. Il le goûta.
Au bout de quelques secondes, une grimace apparut sur son visage et il recracha
le gâteau. « Ceci n’est pas digne de moi ! » dit-il à l’apprenti.
« Hors de ma vue et que je ne te revois jamais dans mon royaume ! »
L’apprenti sortit en pleurant.
Son maitre le croisa et devina : « Tu n’as pas respecté ma recette ? »
L’apprenti baissa les yeux,
quitta le palais et on n’entendit plus jamais parler de lui dans tout le
royaume.
Vous êtes-vous demandé pourquoi
vos voisins mormons semblent suivre tant de règles ? Ils ne fument pas.
Ils ne boivent pas. Ils attendent le mariage pour avoir des relations sexuelles. Ils vont à l’église. Ils prient. Ils lisent
les écritures. Ils s’efforcent de ne pas mentir, dénigrer autrui, voler, insulter.
Ils s’efforcent d’aimer et de servir tout le monde...
C’est qu’ils essayent de
suivre la recette que Jésus nous a laissé.
Chaque jour de notre vie, nous essayons de faire un « gâteau »
que Dieu appréciera.
Jésus a dit : « Voici,
en vérité, en vérité, je vous le dis, je vais vous annoncer ma doctrine. Et ceci est ma doctrine, et c’est la doctrine
que le Père m’a donnée » (3 Néphi 11 :31-32 )
Sa doctrine, c’est sa recette. Et
si Jésus sait ce que Dieu aime comme gâteau, c’est parce que Dieu lui-même lui
a donné la recette du gâteau qu’il aimait.
Cette recette nous permet de
« recevoir (notre) récompense, c’est-à-dire la paix dans ce monde et la
vie éternelle dans le monde à venir. » (D&A 59 :23)
Thomas S. Monson a enseigné « Il
existe des règles et des lois qui assurent notre sécurité physique. De même, le
Seigneur a donné des directives et des commandements pour assurer notre
sécurité spirituelle afin que nous réussissions à nous frayer un chemin dans
cette existence mortelle souvent dangereuse et retournions un jour auprès de
notre Père céleste […]La connaissance que nous recherchons, les réponses
auxquelles nous aspirons ardemment, et la force que nous désirons aujourd’hui
pour affronter les difficultés d’un monde complexe et changeant peuvent être
nôtres si nous sommes disposés à obéir aux commandements de Dieu. Je cite à
nouveau les paroles du Seigneur : « Celui qui garde [l]es commandements [de
Dieu] reçoit la vérité et la lumière jusqu’à ce qu’il soit glorifié dans la
vérité et connaisse tout ».
Le président Hinckley a dit : «
Le bonheur des saints des derniers jours, la paix des saints des derniers
jours, la progression des saints des derniers jours, la prospérité des saints
des derniers jours et le salut et l’exaltation éternels de ce peuple résident
dans ce qu’ils marchent dans l’obéissance [à]… Dieu. »
Comme un père qui commande à son
enfant de ne pas toucher au feu, Dieu donne des commandements pour notre bien afin
de nous permettre d’être heureux et d’éviter des souffrances inutiles.
Réfléchissez-y : de
nombreuses tristesses viennent de ce que nous n’avons pas suivi les
recommandations de Dieu.
« Et de plus, je désirerais
que vous méditiez sur l’état béni et bienheureux de ceux qui gardent les
commandements de Dieu. Car voici, ils sont bénis en tout, tant dans le temporel
que dans le spirituel; et s’ils tiennent bon avec fidélité jusqu’à la fin, ils
sont reçus dans le ciel, afin de pouvoir ainsi demeurer avec Dieu dans un état
de bonheur sans fin. Oh! Souvenez-vous, souvenez-vous que ces choses sont
vraies; car le Seigneur Dieu l’a dit. »( Mosiah 2 :41.)
Je sais que ces choses sont
vraies. Si nous voulons être heureux dans cette vie et retourner avec Dieu, nous
avons la recette. Et c’est à nous de la suivre ou pas.
Si vous avez des compléments ou
des expériences à raconter sur ce sujet, n’hésitez pas à les partager dans un
commentaire !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire