vendredi 5 août 2016

Institut du 04/08/16

Le cours avait pour thème: Notre propre volonté

Les deux discours: 
Afin que nous ne nous « dérobions pas » (D&C 19:18), David A. Bednar, Mars 2013
Je me donnerai à lui, Russell T. Osguthorpe, Nov. 2013

Un bon résumé du premier discours peux se faire par cette phrase: "j’ai appris qu’il est plus important de ne pas se dérober que de survivre."

« Aucune douleur que nous endurons, aucune épreuve que nous subissons n’est inutile. Elle sert à notre éducation, à l’acquisition de qualités telles que la patience, la foi, la force d’âme et l’humilité. Tout ce que nous souffrons et tout ce que nous endurons, particulièrement quand nous endurons patiemment, édifie notre personnalité, purifie notre cœur, fait grandir notre âme et nous rend plus sensibles et plus charitables, plus dignes d’être appelés enfants de Dieu,…et c’est par le chagrin et la souffrance, les larmes et les tribulations que nous obtenons l’éducation que nous venons acquérir ici-bas »

On a tous tendance a chercher a éviter et contourner les difficultés que Dieu nous donne. On se trouve des excuses pour ne pas faire ce que nous avons a faire parce que cela est trop compliqué ou que nous n'avons pas le temps. Quand nous faisons ces choses la nous essayons de nous dérober. Mais le problème c'est que nous dérober nous empêche de progresser et de devenir qui Dieu voudrais que nous soyons.

En parlant de son sacrifice Jésus a dit: « C’est pourquoi, je te commande de te repentir ! Repens toi, de peur que je ne te frappe du sceptre de ma parole, de ma fureur et de ma colère, et que tes souffrances ne soient atroces ; et tu ne sais pas combien elles sont atroces, tu ne sais pas combien elles sont extrêmes, oui, tu ne sais pas combien elles sont dures à supporter. « Car voici, moi, Dieu, j’ai souffert ces choses pour tous afin qu’ils ne souffrent pas s’ils se repentent. « Mais s’ils ne se repentent pas, ils doivent souffrir tout comme moi. « Et ces souffrances m’ont fait trembler de douleur, moi, Dieu, le plus grand de tous, et elles m’ont fait saigner à chaque pore et m’ont fait souffrir de corps et d’esprit — et j’ai voulu ne pas devoir boire la coupe amère, mais je n’ai pas voulu non plus me dérober — « Néanmoins, gloire soit au Père, j’ai bu et j’ai terminé tout ce que j’avais préparé pour les enfants des hommes ».

Si il s'était dérober Jésus ne serait jamais devenu ce qu'il est; le Sauveur et le Rédempteur du monde.

Pendant cette semaine j'ai regardé une vidéo qui m'a fait penser à ces discours:
https://www.facebook.com/frequencechretienne/videos/275160866191284/

J'ai particulièrement aimé ce qui est dit à la fin. Nous ne sommes pas la pour faire ce que nous pensons savoir faire, mais pour faire et devenir ce que Dieu nous as demander d’être et de faire.

Et notre situation est semblable à celle de Jésus. Si nous acceptons de nous soumettre à la volonté de Dieu, alors nous deviendrons quelqu'un de plus grand, fort et de meilleur que nous ne pouvons imaginer.

Mais d'accepter la volonté de Dieu, c'est d'accepter qu'il sait ce qui est le mieux pour nous, d'avoir confiance en lui et de continuer a marcher même si le chemin est sombre devant nous.

Le premier discours raconte l'histoire vraie d'un Couple tout juste marié. 3 semaine après leur mariage un cancer est diagnostiqué chez le mari: 30% de chance de survie. Un apôtre vient lui rendre visite et le mari demande une bénédiction. L’Apôtre accepte mais tien a posé quelque question au couple avant. Une des questions était: "Avez vous la foi pour ne pas être guéri ?"

Notre instructrice nous as demander d'appliqué cette question dans notre vie: "Avez vous la foi de ne pas trouver de travail ?" "Avez vous la foi de perdre un être cher ?" "Avez vous la foi de ne pas trouver un conjoint ?"

"Nous avons découvert un principe qui s’applique à tout disciple dévoué : la foi forte dans le Sauveur consiste à accepter de se soumettre à sa volonté et son calendrier dans notre vie—même si l’issue n’est pas ce que nous espérions ou voulions" " Nous avons appris que nous avions besoin d’acquérir la foi dans le fait que le Seigneur est aux commandes quelle qu’en soit l’issue et qu’il nous guidera de là où nous sommes vers là où nous avons besoin d’être. En priant, nous avons modifié nos requêtes ; au lieu de dire : ‘s’il te plait, guéris-moi’, nous avons dit : ‘s’il te plait, donne-moi la foi d’accepter l’issue que tu as prévue pour moi.’  "

"La justice et la foi ont certainement un rôle primordial pour déplacer les montagnes, si déplacer les montagnes accomplit les desseins de Dieu et que c’est en accord avec sa volonté. La justice et la foi ont certainement un rôle primordial dans la guérison des malades, des sourds ou des boiteux, si ces guérisons accomplissent les desseins de Dieu et qu’elles sont en accord avec sa volonté. C’est pourquoi, même avec une grande foi, beaucoup de montagnes ne seront pas déplacées. Et tous les malades et tous les infirmes ne guériront pas. Si toute l’opposition était éliminée, si toutes les maladies étaient supprimées, les buts premiers du plan du Père seraient contrecarrés. "

Pour paraphraser le discours: Nous ne sommes pas la juste pour vivre et mourir mais pour apprendre, vivre et devenir.

Dieu nous aime et fait tout pour notre bien. Une petite histoire pour illustrer ce point:

Vikkram, le roi de darmapouri, avait un excellent ministre nommé Anirouttar. Celui-ci avait pour manie de dire à tout moment et en toute circonstance: "tout est pour le mieux", ce qui agaçait le roi.

Un jour que Vikkram et son ministre étaient allés à la chasse, le roi se blessa au doigt en coupant une branche qui barrait le chemin. Voyant cela, Anirouttar ne put s'empêcher de dire: 'tout est pour le mieux, ô mon roi". Fou de colère, le roi l'emmena prés d'un puits en ruine et à sec.

-"Je m'en vais te jeter dans ce puits, hurla-t-il, qu'en penses-tu?
- Tout est pour le mieux" répondi le ministre, imperturbable.
Le roi le jeta alors dans le puits et repartit chasser.

Soudain, alors qu'il poursuivait une bête, il se retrouva cerné par un groupe de sauvages, adorateurs de la déesse Kâli à laquelle ils avaient coutume d'offrir en sacrifice des humains exempts de toute impurté. Le beau Vikkram fut donc saisi, garrotté et traîné jusqu'au temple de Kâli pour y être sacrifié. Le prêtre du temple lui fit prendre un bain, car toute offrande faite à la déesse, fût-elle un homme, devait être pure. Pendant le bain, le prêtre aperçut la blessure au doigt de Vikkram. Il déclara alors que Vikkram, ayant une blessure, était souillé et ne pouvait être sacrifié.

Ravi d'être encore vivant, le roi se souvint des paroles de son ministre et, ayant été remis en liberté par les adorateurs de Kâli, rebroussa chemin pour aider l'infortuné à sortir du puits où il l'avait jeté. Lorsque Anirouttar fut tiré d'affaire, il lui conta son aventure. Il approuva son "tout est pour le mieux", car, sans son doigt blessé, il serait déjà au paradis.

Il eu tout fois un doute.

"Anirouttar, dit-il alors à son ministre, ton "tout est pour le mieux" s'est révélé juste pour moi. Mais comment le justifies-tu pour toi?"

Anirouttar s'empressa de lui répondre: "seigneur, si vous ne m'aviez pas poussé dans le puits, j'aurais été capturé par ces sauvages et sacrifié à la déesse Kâli. Voilà pourquoi, pour moi aussi, tout est pour le mieux".



"Réfléchissons un instant à notre dernière veillée du DEE. Dans la bénédiction apostolique que Russell M. Nelson a prononcée à cette occasion, il a dit : « Je vous bénis…afin que la volonté de [Dieu] s’accomplisse par vous et par votre intermédiaire. » Réfléchissez au pouvoir de ces mots. Si la volonté de Dieu doit s’accomplir par nous et par notre intermédiaire, alors, notre volonté doit être la même que celle de Dieu. Nous devons vouloir ce qu’il veut. "

C'est pour ça que Dieu nous as donné tant de commandement; pas pour nous embêter mais pour que nous sachions sa volonté.

J'ai aimé deux citations dans lesquels je me suis reconnu parfois.

"La plupart des gens savent ce qu’ils devraient faire, mais peu ont la volonté de le faire."
"L’adversaire voudrait nous faire croire que la volonté n’existe pas, que nous n’avons d’autre choix que de suivre nos pulsions naturelles"

Une citation qui m'a marqué: " En donnant votre cœur et votre volonté à Dieu...la première chose qu’il en fait, c’est de le sanctifier. Ce n’est pas comme si nous donnions tous notre cœur à Dieu et qu’il se bornait à les entasser dans un grand coffre et à dire : « Oui, un cœur de plus pour que j’en profite ». Il le prend, le sanctifie, l’éprouve et nous le rend en disant : « Maintenant, vas-y, sers-t-en et fais de grandes choses. » Je n’avais jamais vraiment réfléchi à ce qui arrivait après qu’on le lui a donné. Je pensais que c’était la fin, mais en fait ce n’est que le commencement. "

Ce que j'ai apprécié dans ce discours c'est que j'ai mieux compris pourquoi Dieu exige de nous un coeur brisé et un esprit contrit. Le but de Dieu n'est pas de faire de nous ses marionnettes, mais c'est de nous aider a devenir comme lui. Mais pour devenir comme lui nous devons donc soumettre notre volonté à la sienne et faire ce qu'il nous demande.

Je pense que nous sommes beaucoup a faire comme le pasteur a dit dans sa vidéo. Nous demandons a Dieu de faire ce qu'il veux de nous et quand il commence a agir nous lui demandons d’arrêter.

Je prie pour que nous nous dérobions pas. Je prie pour que nous ayons la foi, la force, le courage, la patience et la persévérance d'abandonner l'homme naturel en chacun de nous et de laisser Dieu nous modeler à sa façon pour que nous puissions devenir comme lui.





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