Ce que Kobe nous a appris.

C'est un exercice difficile de tirer une lecon du triste événement qui a eu lieu récemment. Veuillez m'excuser par avance si certaines phrase sont mal formulées ou portent à confusion.

Que nous soyons fans de basketball ou pas, nous avons tous entendu un jour le nom de Kobe Bryant. Depuis l'annonce de son décès tragique, de grands mouvements pour lui rendre hommage ont été organisés. Un ami m'a fait remarqué que cela était du au fait qu'au-delà d'etre un excellent joueur de basket, il était aussi un exemple pour de nombreuses personnes par sa determination, son travail acharné, son envie de devenir toujours meilleur, son amour pour les autres et son dévouement pour son sport.


Cette remarque soulève deux points qu'il est nécessaire d'appliquer pour que notre vie revête un sens plus profond.

1. A la fin, ce qui compte n'est pas ce que vous possédez mais bien la personne vous êtes devenu. 

Comme le rappelle l'Ecclesiaste, "tout est vanité". Tout ce que Kobe possédait, (sa maison, ses voitures, son argent, sa célébrité, son palmarès) ne lui serviront plus dorénavant. La seule chose qu'il emporte avec lui, c'est sa personnalité, c'est-à-dire qui il est devenu . On pourrait penser que Kobe avait ce qu'il avait parce qu'il y avait beaucoup travaillé.
Personnellement, il me semble que kobe avait ce qu'il avait parce qu'il etait ce qu'il était.  Cependant, les possessions matérielles ne constituent pas des signes exterieurs de la qualité d'une âme. L'inverse est également vrai : ce n'est pas parce qu'on est pauvre qu'on est nécessairement une bonne personne. L'erreur serait de penser que le fait d'être riche est un signe de réussite et qu'ainsi, notre vie aura plus de valeur.

Kobe Bryant jouait au basket pour les valeurs que ce sport incarnait et non pour la gloire qu'il pouvait obtenir. La question que nous devons nous poser serait donc : vivons-nous pour développer et défendre des valeurs divines ou passe-t-on notre vie à la recherche d'un plaisir temporaire et à accumuler des biens ?
Dans les Doctrines et Alliances au chapitre 11, Jésus rappelle :"Voici, celui qui a la vie éternelle est riche." Dieu a une vie éternelle. C'est une vie pleine d'amour, de gentillesse, de travail, de compréhension, de patience, d'engagement et dévouement envers les autres. Mais si nous ne nous préparons pas notre personnalité ni notre esprit à ce genre de vie, comment pourrions-nous nous sentir à l'aise ?

Si nous ne nous entraînons pas suffisament au basket, nous ne serons jamais à notre place en NBA, non pas que la NBA nous empêcherait de venir mais notre conscience de notre niveau réel nous en éloignerait. Si nous ne travaillons pas suffisament à devenir meilleur, nous ne serons jamais à notre place auprès de Dieu, non pas que Dieu nous empêcherait de venir, mais"si (un) homme ne se repent pas, et reste et meurt ennemi de Dieu, les exigences de la bjustice divine éveillent son âme immortelle à la conscience vive de sa cculpabilité, ce qui le fait reculer hors de la présence du Seigneur" ( Mosiah 2:38).

Savoir que nous pouvons choisir qui nous allons devenir nous amène à notre deuxieme point:

2. Dans quoi nous engageons-nous ?

Une remarque sur l'histoire du jeune homme riche de Elder Christofferson lors une veillée récente m'est restée en tête :

"Et voici, un homme s'approcha, et dit à Jésus: Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle? Il lui répondit: Pourquoi m'interroges-tu sur ce qui est bon? Un seul est le bon. Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. Lesquels? lui dit-il. Et Jésus répondit: Tu ne tueras point; tu ne commettras point d'adultère; tu ne déroberas point; tu ne diras point de faux témoignage; honore ton père et ta mère; et: tu aimeras ton prochain comme toi-même. Le jeune homme lui dit: J'ai observé toutes ces choses; que me manque-t-il encore? Jésus lui dit: Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi. Après avoir entendu ces paroles, le jeune homme s'en alla tout triste; car il avait de grands biens."

Le jeune homme est parti, et personne ne sait pas ce qu'il a fait par la suite. Le jeune homme riche, s'il a continué dans sa voie, a loupé une vie enrichissante spirituellement pour une vie enrichie matériellement. Mais il est mort, comme nous le serons tous un jour. Lorsqu'il est mort, il n'avait plus ses "grands biens". Finalement, qu'il ait choisi de s'en séparer pour suivre Jésus, ou qu'il ait les perdu à sa mort, il aurait forcément perdu ses "grands biens" un jour.
La différence, c'est que s'il avait suivi le conseil de Jésus, le jeune homme aurait eu l'ascendant sur ses possessions et ce n'est pas elles qui les auraient eu finalement raison de son choix. La différence, c'est que dans le premier cas, cela lui donne le pouvoir d'être libéré de ses biens matériels, alors que dans le second cas, il reste un peu esclave de ce qu'il a, tout en sachant qu'il n'emportera pas ses biens avec lui à sa mort.
Notre pére céleste nous demande tous de délaisser des choses pour mieux suivre Jésus-Christ. Nous avons tous notre capacité de choisir, mais pourquoi ne pas délaisser les choses ou les comportements qui nous éloignent de Dieu dès maintenant ? Dans tous les cas, à notre mort, la seule différence entre chacun sera notre proximité par rapport à lui.

Lorsque Dieu a montré à Abraham le but de la création, il lui a expliqué : "Nous mettrons [les hommes] ainsi à al’épreuve, pour voir s’ils feront tout ce que le Seigneur, leur Dieu, leur commandera ;" ( Abraham 3:25 ). Nous ne trouverons de satisfaction que si notre dévouement envers Dieu et sa volonté est aussi puissant que le dévouement de Kobe pour le basket. Au fond de chacun d'entre nous, il y a ce désir de réussir notre mission terrestre. Cette réussite dépendra entièrement de la voie dans laquelle nous nous engagerons.

Kobe était un exemple d'engagement, puissions-nous l'imiter dans notre relation à Dieu.