Chers lecteurs, vous ne le savez peut-être pas… mais d’une
certaine manière, vous avez la foi !
Oui oui … et vous l’utilisez même
chaque jour de votre vie ! Quoi ?
Vous ne croyez pas vos voisins mormons ?! Pourtant on ne ment
jamais ! (enfin… on fait de notre mieux ! J)
Laissez-moi vous le montrer :
« Or la foi est une
ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne
voit pas. » (Hébreux 11 :1)
Cette écriture nous donne une définition simple : la foi
comprend l’espérance des choses qu’on ne voit pas, mais que l’on sait être
vraies. C’est le principe d’action que nous utilisons chaque jour de notre vie.
« Si les hommes
pouvaient s’examiner eux-mêmes et analyser les opérations de leur propre esprit,
ils découvriraient aisément que le point de départ de toute action est en eux :
que sans cela, l’esprit et le corps seraient dans un état d’inaction, et que
tous leurs efforts, physiques aussi bien que mentaux, cesseraient. Ne serait-ce
pas leur assurance de l’existence de choses qu’ils n’avaient pas encore vues ?
N’était-ce pas l’espoir que vous aviez en conséquence de votre croyance, de
l’existence de choses non vues, qui a stimulé votre action et vos efforts pour
les obtenir ? N’êtes-vous pas dépendants de votre foi, ou croyance, pour
l’acquisition de toute connaissance, sagesse ou intelligence ? Feriez-vous des
efforts pour gagner de la sagesse et de l’intelligence sans croire que vous
pouvez l'obtenir ? Sèmeriez-vous si vous ne croyiez pas que vous pouvez
récolter ? » Joseph Smith
Ainsi, tout comme l’a expliqué Joseph Smith, nos
accomplissements et nos connaissances, dépendent de la foi qu’on aura investi
dedans.
Et vous chers lecteurs, souhaitez-vous connaitre la vérité
de toutes choses ? La recette est simple : Ayez foi !
Attention ! « Avoir foi », ne signifie pas
« croire bêtement » en quelque chose ! Ce n’est pas non plus « espérer à tout prix quelque chose » !
Avoir foi en quelque chose ne signifie pas non plus que, forcément, cette chose
est forcément vraie. La foi est un principe d’action qui nous permet
d’acquérir la certitude que nos croyances sont justes et vraies !
Pour expliquer ce principe, regardons de plus près la magnifique parabole d’Alma
32 (tirée du Livre de Mormon). (Si vous n’avez pas encore votre livre de
mormon… rendez- vous sur https://www.mormon.org/fra/livre-de-mormon-gratuit . C’est cadeau! Et oui, on est comme ça
dans notre église ;))
Dans ce chapitre, Alma, un prophète de Dieu, compare la
parole de Dieu à une semence. (Vous pouvez remplacer la parole de Dieu par ce
que vous voulez : l’existence de Dieu, votre futur mari/femme, votre futur
travail, vos occupations, vos valeurs…)
Imaginons la situation suivante :
Toi lecteur, tu es un
paysan. (Tu as ton chapeau de paille, la brindille de blé à la Lucky Luke…) Un
jour où tu travaillais dans ton champs, un vieux voyageur passe par chez toi et
t’offre une graine ! Il te dit : « le fruit [de cette graine],
est extrêmement précieux, il est doux par-dessus tout ce qui est doux, et il
est blanc par-dessus tout ce qui est blanc, oui, et pur par-dessus tout ce qui
est pur; et [tu te feras] un festin de ce fruit jusqu’à ce que [tu sois
rassasié] »… Pour l’instant, on serait tenté d’être assez suspicieux,
n’est-ce pas ? Après tout, c’est la
première fois que nous voyons cette graine et ce vieil homme…
Heureusement, tu as un ami qui s’y connait bien au niveau
des graines bizarre. Tu décides donc d’aller le voir pour lui demander
conseils !
Voici les conseils qu’il te donne :
« Mais voici, si [tu veux] t’éveiller et donner de
l’essor à [tes] facultés, jusqu’à faire l’expérience de [ses] paroles, et faire
preuve d’un tout petit peu de foi, oui, même si [tu] ne [peux] faire plus que
désirer croire, [laisse]ce désir agir en [toi] jusqu’à ce que [tu crois] de
manière à pouvoir faire place à une partie de [ses] paroles. » (Verset 27).
Finalement, à quoi bon avoir des aprioris sur cette
graine ? Pourquoi ne pas tenter l’expérience et avoir foi dans les paroles
du vieux voyageur ? Pour cela, il faut déjà commencer par planter la
graine ! Laisse donc une petite place dans ton champ et prépare le sol qui
va la recevoir. Il continue :
« Or, si [tu fais] de la place pour qu’une semence
puisse être plantée dans [ton] cœur, voici, si c’est une vraie semence, ou une
bonne semence, si [tu]ne la [chasses] pas par [ton] incrédulité en résistant à
l’Esprit du Seigneur, voici, elle commencera à gonfler dans [ton] sein; et
lorsque [tu sentiras] ces mouvements de gonflement, [tu commenceras] à dire en
[toi-même]: Il faut nécessairement que ce soit une bonne semence, ou que la parole
soit bonne, car elle commence à m’épanouir l’âme; oui, elle commence à
m’éclairer l’intelligence, oui, elle commence à m’être
délicieuse[...] Mais voici, une fois que la semence gonfle, et germe, et
commence à pousser, alors [tu dois] nécessairement dire que la semence est
bonne; car voici elle gonfle, et germe, et commence à pousser. Et maintenant,
voici, cela ne va-t-il pas fortifier [ta] foi? Oui, cela va fortifier [ta] foi,
car [tu diras]: Je sais que c’est là une bonne semence; car voici, elle germe
et commence à pousser. Et maintenant, voici, [es-tu] sûr que c’est une bonne
semence? Je [te] dis que oui; car toute semence produit à sa ressemblance.
C’est pourquoi, si une semence pousse, elle est bonne, mais si elle ne pousse
pas, voici, elle n’est pas bonne, c’est pourquoi on la jette.»
Jour après jour, tu
vois que ta graine pousse ! La graine était donc bonne ! Si elle
avait été mauvaise, elle ne se serait pas développée dans ton champ…
« Et voici, lorsque l’arbre commencera à pousser, [tu
diras]: nourrissons-le avec grand soin, afin qu’il prenne racine, afin qu’il
pousse et nous donne du fruit. Or voici, si [tu] le [nourris] avec beaucoup de
soin, il prendra racine, et poussera, et produira du fruit. » (verset 37)
Maintenant, ta minuscule graine est devenue un petit
arbre ! Il faut donc t’en occuper et à nouveau utiliser ta foi ! (et
oui, la foi est un principe d’action !) Tu dois protéger ton arbre, lui
mettre de l’engrais, l’arroser etc… Si tu ne le fais pas, tu risques de voir
tes efforts réduits à néant. Ton ami te rappelle d’ailleurs :
« Mais si [tu négliges] l’arbre et [n’accordes] aucune
pensée à sa nourriture, voici, il ne prendra pas racine; et lorsque la chaleur
du soleil viendra et le brûlera, parce qu’il n’a pas de racine, il se
desséchera, et [tu l’arracheras] et le [rejetteras]. Or, ce n’est pas parce que
la semence n’était pas bonne, ce n’est pas non plus parce que le fruit n’en
serait pas désirable; mais c’est parce que [ton] terrain est aride et que [tu]
ne [veux] pas nourrir l’arbre; c’est pourquoi [tu] ne [peux] pas en avoir le
fruit. » (Versets 38 à 39).
Il conclue :
Mais si [tu nourris] la parole, oui, [nourris] l’arbre
lorsqu’il commence à pousser, par [ta] foi, avec grande diligence et avec
patience, attendant d’en avoir le fruit, il prendra racine; et voici, ce sera
un arbre jaillissant jusque dans la vie éternelle. Et à cause de [ta] diligence,
et de [ta] foi, et de [ta] patience à l’égard de la parole pour la nourrir, afin
qu’elle prenne racine en [toi], voici, [tu] en [cueilleras] bientôt le fruit,
qui est extrêmement précieux, qui est doux par-dessus tout ce qui est doux, et
qui est blanc par-dessus tout ce qui est blanc, oui, et pur par-dessus tout ce
qui est pur; et [tu te feras] un festin de ce fruit jusqu’à ce que [tu sois
rassasié], de sorte que [tu n’auras] ni faim ni soif. Alors, [paysan], [tu
récolteras] les récompenses de [ta] foi, et de [ta] diligence, et de [ta]
patience, et de [ta] longanimité, attendant que l’arbre [te] donne du fruit. »
(Versets 41 à 43)
En théorie, le principe sur lequel repose cette parabole
peut paraître simpliste et évident ! Pourtant, chaque jour de notre vie,
nous devons faire ce choix simple et déterminant : Sommes-nous prêts à
investir notre énergie et notre temps pour des choses dont nous ne connaissons
pas l’issue ? Sommes-nous prêts à faire preuve de foi ? Dans un monde
qui essaye de se construire sur des « certitudes », et sur la sagesse
humaine il est difficile de « se jeter dans l’inconnu ». Pourtant, si
nous devions toujours attendre d’être sûrs de nous et des choses qui nous entourent,
nous n’avancerions pas… Dans la
parabole, on réalise pleinement que le fruit est bon qu’une fois qu’on l’a
goûté ! Notre rôle est d’avoir suffisamment de foi pour planter la graine
et entretenir l’arbre !
Ce processus est simple et il marche ! Mais ne nous
leurrons pas : parfois nous plantons des graines qui ne poussent pas et ne
donnent pas les fruits que nous escomptions ! Ces échecs et ces déceptions
nous donnent de l’expérience. Il ne faut pas perdre courage pour autant !
Comme tout le monde, j’ai connu ce sentiment ! Il m’est
arrivé de m’investir dans des projets ou des choses qui ne m’ont pas apporté
les fruits que j’espérais ! Par
exemple j’ai longtemps cru que le basket m’apporterait la joie et la paix intérieure.
Il m’a apporté de bon moments mais pas
ces fruits que je cherchais.
Souvenons-nous que notre âme est un champ ! Si nous ne
l’entretenons pas, aucune bonne chose ne viendra ! Et pire encore, la
place sera ouverte aux mauvaises herbes… J’ai planté la graine de Jésus-Christ
dans mon cœur. L’arbre est magnifique : il prend beaucoup de place, mais
ça en vaut la peine ! J’en mange les fruits tous les jours et ils sont
délicieux : la paix, la douceur, la joie, le pardon, la
reconnaissance ! J’en ressens les effets dans mon foyer ! Ma foi
n’est pas une « illusion », un « rêve éveillé », mais bel
et bien une réalité ! J’ai aussi planté la graine du rétablissement de l’Évangile
par l’intermédiaire de Joseph Smith. La graine a poussé. C’est devenu un bel et
grand arbre. Le fruit est bon et doux.
On ne peut pas manger des fruits des arbres que les autres
ont plantés. Comme dans la parabole des 10 vierges. Ce n’est pas que les 5 étaient
radines qu’elle ne voulait pas partager. C’est que si elles partageaient elles
n’en n’auraient pas eu suffisamment pour elle. La connaissance que la graine
est bonne ne vient que si on la plante.
Il ne tient qu’à vous
d’en faire l’expérience ! Quand j’entends des personnes dire :
« Dieu n’existe pas », « le Livre de Mormon n’est pas
vrai » etc, cela m’attriste de
réaliser qu’ils parlent sans même avoir essayer de planter la graine et fait l’expérience.
Je vous le dis : « Essayez !!! ». Il n’y a rien à perdre ! Alors oui, cela requiert de la foi, de la diligence, de la
patience et de la persévérance… Mais ça vaut le coup ! Je le sais et j’en
témoigne.
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