L’été a commencé et qui dit « été » dit « Fort Boyard » (enfin chez nous --’’). En regardant l’émission la semaine dernière, j’ai été interpelé par la réplique d’un des animateurs lorsqu’elle déclare : « Le bien, le mal je n’y crois pas, la seule chose en quoi je crois, c’est la victoire. »
Alors certes, c’est une émission, pas la réalité, et peut-être que la personne qui prononce cette phrase ne la pense même pas, mais je n’ai pas pu m’empêcher de penser aux conséquences que cette phrase peut avoir sur les enfants, ( même les adultes ) consicemment ou inconsciemment.
En en discutant avec mon beau-frère de 14 ans, il m’a dit qu’il était d’accord avec cette déclaration. Ce genre de discours était tenu également par Korihor, dans l’Amérique ancienne il y a plus de 2000 ans. Cette homme enseignait « que ce qu’il advenait de tout homme dans cette vie dépendait de la façon dont il se gouvernait ; c’est pourquoi, tout homme prospérait selon son génie, et tout homme conquérait selon sa force, et tout ce qu’un homme faisait n’était pas un crime. » (Alma 30:17). L’idée est la même. Sauf qu’avec le recul, on s’est rendu compte que ce genre de phrase avait les répercussions suivantes : « Et c’est ainsi qu’il leur prêchait, égarant le cœur de beaucoup, leur faisant redresser la tête dans leur méchanceté, oui, entraînant beaucoup de femmes, et aussi d’hommes, à commettre la fornication — leur disant que lorsqu’un homme était mort, c’en était fini. » (v18).
C’est assez logique. Si le but dans la vie est de gagner et non de faire le bien, il y aura forcément un moment où nous allons nuire à notre prochain car ce qui compte alors, c’est la satisfaction de notre égo et non l’harmonie avec ceux qui nous entourent.
Alors je ne dis pas de ne plus regarder Fort Boyard. Au contraire, je trouve que cette émission familiale est drôle et enseigne beaucoup de bonnes choses, comme le dépassement de soi et encore l’importance d’aider les autres, ici par l’intermédiaire d’associations caritatives, lesquelles sont les destinataires des gains remportés par les candidats.
Cependant, l’adversaire ne se repose pas. Il expose continuellement sa doctrine et ses principes qui nous éloignent de Dieu si nous ne les identifions pas. Sa technique, c’est de mener les gens « par le cou avec une corde de lin, jusqu’à ce qu’il les lie à jamais avec ses fortes cordes. » (2 Néphi 26:22). Ces cordes de lin sont souvent des petites phrases subtiles comme celle que nous venons de décrire.
Les exemples sont légions. Par exemple, je passe régulièrement devant un fast food sur la devanture de laquelle il est écrit : « La meilleur façon de résister à la tentation est d’y céder ».
Pour identifier ces piéges et ne pas y toomber, la meilleur façon est d’étudier la parole de Dieu assidûment. Ce faisant, nous serons alors en mesure de discerner les bonnes influences des mauvaises
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